lundi 14 septembre 2009

Magouilles brésiliennes

Samedi soir, je devais présider mon premier mariage. Du côté de la paroisse, tout était clair. Le curé était au courant, la pastorale de la famille aussi… Après la célébration de la Parole, dans l’église Nossa Senhora de Fatima, je relis mon homélie pour le mariage. Arrive le futur marié, que je vais saluer. Celui-ci me dit que c’est un de ses amis prêtres qui va célébrer. Je lui fais part de ma surprise et en parle avec le responsable de l’église. Ce dernier, pas très content va discuter avec lui et appelle le curé, qui pas très content, finit par donner son autorisation. L’ami prêtre en question arrive : un prêtre barnabite, gentil et discret, mais qui se serait bien passé d’un tel déplacement.
Le mariage, prévu à 20h30, commence finalement à 21h15, dans une ambiance très américaine, avec chants et petit orchestre, pour l’entrée du marié, puis de sa maman, puis des témoins, puis des enfants d’honneur, puis de la mariée (rien pour que l’entrée des uns et des autres, dix minutes au moins se sont écoulées). Le mariage consistait en une simple bénédiction, avec la communion pour les personnes spirituellement préparées. Mais quel décorum et quel barnum ! Comme me le disait le responsable de l’église, l’important pour les mariages est dans le futile. Finalement, ce n’était pas plus mal d’assister le prêtre en tant que diacre. Cela m’a permis de voir ce qui m’attend pour les prochains mariages.
Dimanche matin, il était prévu que je célèbre les baptêmes de la paroisse : 22 au programme. C’est finalement un jeune curé de Brasilia qui a présidé la célébration, l’un de ses neveux faisant partie des baptisés.

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Diacono Francisco Javier