vendredi 25 décembre 2009

Feliz Natal

Pour ces voeux de Noël, un azulejos du couvent des Franciscains de Recife.


lundi 21 décembre 2009

Ordination sacerdotale à Posse (Diocèse de Formoza)



Samedi matin 19 Décembre, à 10 heures, avait lieu la dernière ordination sacerdotale de l'année du séminaire.

Celle-ci avait lieu à Posse, ville de 45 000 habitants du diocèse de Formoza, située à plus de 300 kilomètres de Brasilia, à la frontière des états de Goias, Minais et Bahia.
 Nous avions fait le trajet la veille et avons été très bien accueillis dans diverses familles de la paroisse de naissance du jeune prêtre.
La cérémonie avait lieu dans l'une des églises de la ville, église dont les travaux de construction ne sont pas encore achevés et qui sera le futur sanctuaire de la Sainte Famille du diocèse.

Le jeune prêtre, dès janvier, sera curé de paroisse.

dimanche 20 décembre 2009

Une semaine à Recife

Lundi dernier, je me suis envolé pour Recife où une famille franco-brésilienne m'a accueilli toute la semaine.

Au programme, visites des nombreuses églises baroques de la ville, visite de la ville-voisine d'Oulinda, ville classée au patrimoine mondiale de l'humanité, et découverte de la figure de Dom Helder Camara.

J'ai aussi profité de la richesse de la vie culturelle de la ville pour participer au festival de musique classique Virtuosi, festival de très haute qualité, et pour visiter le musée de l'artiste Francisco Brennand.

Une très belle semaine.

samedi 19 décembre 2009

WE en paroisse : deux nouveaux records




Après les ordinations du diocèse de Formosa, retour à Samambaia où un travail diaconal important m'attendait samedi dernier.
Samedi 12 Décembre au soir, mariage dans l'église paroissial, puis le Dimanche 13 au matin, après la messe de 8 heures, célébration de 23 baptêmes (mon nouveau record), dont un bébé âgé de deux mois .

Enfin le dimanche après-midi, célébration de mariage collectif. Cette pratique est une nécessité pastorale au Brésil, où le nombre de mariage repart à la hausse ces dernières années après avoir connu une dimension. Elle vise aussi à « régulariser » un certain nombre de situations...




Cette célébration est organisée deux fois par an, et celle de dimanche dernier 13 Décembre, était organisée pour 26 couples qui se mariaient au cours de la même eucharistie. L'un des couples qui recevaient le sacrement, avaient reçu le baptême le matin même, un autre couple était plus âgé puisque les deux conjoints avaient plus de 70 ans. La cérémonie a débuté à 15 heures par l'entrée des couples dans l'église. Celle-ci, à elle-seule, a duré près de 50 minutes.
Puis introduction de la messe par mon curé, liturgie de la Parole et homélie. A l'issue de celle-ci, le curé, le diacre permanent de la paroisse et moi, avons reçu l'échange de consentement des couples et procédé à la bénédiction des alliances que se sont remis chaque conjoint l'un à l'autre, avant la signature des registres.
Le curé a reçu 10 échanges de consentement, l'autre diacre 9 et moi 7 (nouveau record là aussi) et ce tous en même temps. La pastorale de la famille est rodée et tout s'est remarquablement passé.Puis la messe a continué, avec la liturgie eucharistique et la bénédiction nuptiale donnée après le Notre Père. Puis les couples qui s'étaient confessés ont reçu la communion sous les deux espèces.
A l'issue de cette célébration, longue de près de deux heures trente, j'ai présidé une célébration de la Parole dans l'une des chapelles de la paroisse.

Bilan de mon jeune ministère diaconal en 4 mois et demi : 13 mariages et 83 baptêmes...





vendredi 18 décembre 2009

Ordinations à Formosa



Le vendredi 11 Décembre, je me suis éclipsé de la mission pour gagner la ville de Formosa, située à une heure de route de Brasilia, dans l'état de Goias.



Formosa est l'un des trois diocèses suffragants de Brasilia avec Uruaçu et Luziania. C'est un diocèse qui a été fondé il y a trente ans et qui est aujourd'hui dans une dynamique de première évangélisation  avec d'immenses territoires sans paroisse.

Le vendredi soir, ce sont deux diacres qui étaient ordonnés dans la cathédrale, bel édifice très clair, situé dans la centre-ville de Formosa. Le clergé diocésain se remarque surtout par sa jeunesse ainsi que par la présence de quelques vieux missionnaires européens qui ont fondé le diocèse par leur mission il y a 50 ans. Quelle grâce pour eux de voir de leur vivant le fruit de leur ministère : un diocèse sortit de terre et, en trente ans compter une cathédrale, un petit séminaire, plus de vingt paroisses et près de quarante prêtres.

Le lendemain matin, après la nuit passée dans l'un des presbytères d'une des paroisses de Formosa, nous nous sommes retrouvés à Planaltina de Goias, pour l'ordination sacerdotale de l'un des diacres de mon année, ordonné dans sa paroisse de naissance. C'est le premier jeune de cette paroisse à être ordonné prêtre. La cérémonie d'ordination avait lieu sous le préau paroissial situé à proximité de l'église. Toute la paroisse était présente et avait bien préparé l'événement : décorations, danses, présents divers à la fin de la messe pour l'évêque et le jeune prêtre.
Celui-ci, dès le mois de janvier, va créer une paroisse de toute pièce dans l'une des municipalités du diocèse.




jeudi 17 décembre 2009

Quelques fioretti de la mission


Outre l'évangélisation proprement dite, la mission a également pour but non avoué de permettre aux séminaristes de l'archidiocèse, de vivre un temps en commun, pour réaliser une œuvre tous ensemble durant le temps du séminaire. Et cela afin de tisser des liens pour la vie future du presbiterium de Brasilia.



Certaines chapelles de la paroisse sont en fait des salles à manger de maisons de l'un ou l'autre paroissiens. Les structures de la paroisse commencent à sortir de terre.
 
Parmi les visites effectués, quelques-unes restent plus marquantes. Ainsi une veuve de la paroisse, dont le fils a été assassiné l'an dernier à cause des histoires de drogue. Elle a pardonné à son agresseur, actuellement emprisonné, et prie pour que sa fille puisse avoir la force de pardonner un jour.
 
Autre visite très incongrue, impossible à réaliser en France, celle d'un poste de police. Dans celui-ci se trouvaient deux policiers catholiques en service avec lesquels nous avons prié et qui nous ont offert un verre d'eau.
 
Autre visite marquante, celle d'une mère gardant son fils handicapé et délaissé par ses autres enfants, qui ont honte de leur frère. Celle aussi d'un monsieur, qui vit sa grande vieillesse dans la maison de l'un de ses enfants, entourés de sa progéniture.
 
Nous avons également rencontré beaucoup d'évangélistes avec lesquels nous avons prié la Parole de Dieu et le Notre Père. Jamais ils ne se sont montrés défiants.

Malheureusement, comme en Europe, nous avons pu constater de visu la place croissante prise par la télévision et Internet. Il n'était pas rare de voir un écran de télévision dans chaque pièce. Le relativisme dans les conversations commence à apparaître...
 
J'ai aussi, en tant que diacre, béni beaucoup de maisons. C'est une grande grâce que ce ministère de la bénédiction vécue dans les maisons avec les familles.


mercredi 16 décembre 2009

Une semaine de mission


La semaine dernière, j'ai participé à la semaine de mission, organisée par les séminaristes de Brasilia. Celle-ci avait lieu dans la paroisse São José de la ville-satellite de Santa Maria, située dans la banlieue de Brasilia.
La paroisse compte une population très importante, plus de 80 000 habitants, avec trois prêtres, dont l'un fraîchement ordonnée. La paroisse compte sept lieux de culte.

C'est aussi une ville qui connaît une grande violence et une grande pauvreté, à cause des nombreux gangs de jeunes et des réseaux de drogue.



Chaque séminariste était accueilli dans l'une des familles de la paroisse. Le couple qui m'accueillait était de milieu modeste, et avait deux filles. L'aînée termine des études d'architecture et la plus jeune s'apprête à entrer dans une communauté de religieuses franciscaines. Les deux sont actuellement catéchistes sur la paroisse.

La mission est organisée tous les ans depuis 4 ans, la première semaine des vacances. Elle est obligatoire pour tous les séminaristes de l'archidiocèse. Les diacres en sont dispensés.

Elle consiste en un travail d'évangélisation directe en faisant du porte à porte pour visiter les familles.
Chaque journée, nous avons visité l'une des communautés de la paroisse.

Nos journées commençaient par l'exposition du Saint Sacrement à 8 heures suivie de la prière des Laudes. A l'issue de celle-ci, les binômes d'évangélisation étaient tirés au sort. Puis nous partions deux à deux pour visiter les blocs de maison ou "conjunto" qui nous étaient affectés. A midi, déjeuner dans les familles puis reprise des visites à 14 heures jusqu'à 17 heures, heure du "lanche" ou goûter, préparé par les paroissiens.
Prière des vêpres puis "partilha" ou temps d'échange sur la journée.
Enfin, célébration de la messe à 19 heures, suivie par un temps de formation préparée par une équipe de séminaristes. Le Saint Sacrement était veillé toute la journée par une équipe de 4 séminaristes.

Le Mercredi, nous avons une après-midi plus récréative avec un temps de "confraternização" avec tous les prêtres du secteur et l'acrhevêque de Brasilia, avec lequel nous avons un long échange sur la mission en cours. Le soir, il a présidé l'Eucharistie dans l'une des chapelles de la paroisse.

La mission s'est conclue le samedi 12 Décembre au soir par un concert d'évangélisation organisé par les jeunes de la paroisse et la messe de clôture le Dimanche matin, présidée par l'archevêque de Brasilia. Avant celle-ci, toutes les communautés locales de la paroisse ont pérégriné depuis leur chapelle respective jusqu'à l'église paroissiale.

mardi 15 décembre 2009

L'hommage du Brésil aux frères dominicains




Hier, lundi 14 Décembre, se déroulait une cérémonie d'hommage à l'ambassade de France à Brasilia, pour honorer le travail social des frères dominicains Henri Burin des Roziers, Xavier Plassat et Jean Raguenes.

Ceux-ci se sont faits remarquer par leur lutte contre le travail des esclaves et les violences agraires.


Le frère Henri des Roziers vit actuellement dans la région de Xinguara dans l'état du Para. Il est l'avocat des "sans terre". Il œuvre pour lutter contre le travail des esclaves et contre la violence des milices privées des grands propriétaires terriens. Il est en tête de la liste des religieux mis à mort dans cet état.

Le frère Xavier Plassat est l'actuel coordinateur de la Campagne Nationale de la Commission pastorale de la Terre contre le travail des esclaves.

Le frère Jean Raguénès a été le prédécesseur du frère Xavier Plassat à la tête de la commission ci-dessus citée, durant dix ans dans l'état du Para, dans la micro-région de São Felix do Xingu.
Il est maintenant retiré à São Paulo.



lundi 14 décembre 2009

Le message du Pape aux évêques du sud du Brésil


 
Le Pape a reçu samedi 5 Décembre un groupe de prélats de la Conférence épiscopale brésilienne, au terme de leur visite Ad Limina, et leur a parlé des lieux de transmission de la culture, les écoles et les universités, et des conséquences de la théologie de la libération. "L'école catholique - a-t-il dit - ne peut se concevoir ou être envisagée séparément des autres institutions éducatives. Elle est au service de la société: elle remplit une fonction publique et un service d'utilité publique qui n'est pas seulement réservé aux catholiques, mais elle est aussi ouverte à ceux qui veulent profiter d'une proposition éducative de qualité. Le problème de la parité juridique et économique avec l'école publique ne pourra être posé correctement qu'en partant de la reconnaissance du rôle prépondérant des familles et subsidiaire d'autres instructions éducatives".

Evoquant ensuite l'enseignement supérieur, le Pape a souligné que l'Eglise "a toujours été solidaire avec les universités et avec sa vocation de porter les êtres humains aux niveaux les plus hauts du savoir, de la vérité et de la connaissance du monde sous tous ses aspects. Benoît XVI a aussi manifesté sa reconnaissance aux congrégations religieuses qui, au Brésil, ont fondé et soutiennent plusieurs universités de renom, en rappelant que ces lieux "ne sont pas la propriété de ceux qui les instituent ou de ceux qui les fréquentent, mais l'expression de l'Eglise et de son patrimoine de foi". Le Pape a ainsi rappelé que l'Instruction Libertatis Nuntius de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui en août dernier a fêté ses 25 ans, relative à certains aspects de la théologie de la libération, soulignait "le danger d'un apprentissage sans sens critique par certains théologiens des thèses et méthodologies issues du marxisme".

Benoît XVI a observé que "les séquelles plus ou moins visibles de ce comportement, caractérisées par la rébellion, la division, le désaccord, l'offense et l'anarchie perdurent encore, produisant dans vos communautés diocésaines une grande souffrance et une grave perte des forces vives. Je demande à ceux qui se sont sentis trahis d'une quelconque manière au plus profond de leur être, par quelques principes trompeurs de la théologie de la libération, de se confronter de nouveau avec l'Instruction mentionnée, en accueillant la douce lumière qu'elle offre, la main tendue. Je rappelle à tous que la norme suprême de la foi de l'Eglise provient de l'unité que l'Esprit a posé entre la Tradition, l'Ecriture et le magistère de l'Eglise dans une réciprocité telle qu'aucun des trois ne peut subsister de façon indépendante", a ajouté le Saint-Père.

Le Pape a conclu en invoquant la Vierge Marie, "si aimée et vénérée au Brésil. En elle, nous trouvons, pure et droite, la vraie essence de l'Eglise et nous apprenons à connaître et à aimer le mystère de l'Eglise qui vit dans l'histoire et dont nous faisons partie. Nous devenons ainsi des âmes ecclésiales, en apprenant à résister à cette sécularisation interne qui menace l'Eglise et ses enseignements".

vendredi 11 décembre 2009

WE en paroisse


Sitôt la messe des ordinations finie, j'ai rejoint ma paroisse avec mon curé d'insertion.

En fin d'après-midi avait lieu la rencontre festive de fin d'année des groupes de jeunes de la paroisse. Au programme : goûter dinatoire, sketchs et musique en tous genres.

J'ai aussi célébré mon 5ème mariage. Une cérémonie simple et priante.





Dimanche, après la messe de 8 heures, j'ai participé au goûter (ou plutôt repas) des catéchistes de la paroisse, qui se retrouvait pour fêter la fin d'année. Et ce fut une belle fête, avec beaucoup de nourriture, des films et des sketchs exécutés par les uns et par les autres avec beaucoup de spontanéité. J'en ai aussi profité pour apprendre à confectionner des galettes de tapioca à la plus grande joie des uns et des autres. Je crois que j'ai créé une spécialité française assez unique en son genre.

En fin de matinée, j'ai célébré 18 baptêmes dans l'église paroissiale.

En fin d'après-midi, j'ai célébré une célébration de la Parole à 18 heures dans l'une des chapelles de la paroisse, avec une assemblée presque exclusivement composée de femmes. En effet, à 17 heures, était donné le coup d'envoi de la dernière journée du championnat de football brésilien, retransmis à la télévision comme il se doit. Au moment du temps d'adoration silencieux, l'équipe de Flamengo a marqué son deuxième but, le but de la victoire. Et là, explosion de joie dans les rues, avec cris, klaxons et pétards en salves ininterrompues. Pour le silence, c'était raté... La célébration s'est poursuivie jusqu'à son terme.
Sur le chemin du retour, de nombreuses voitures aux couleurs de Flamengo, nouveau champion du Brésil, klaxonnait et slalomait sur la route. On se serait crû en France un certain 12 juillet1998...

jeudi 10 décembre 2009

Les ordinations de Brasilia


Samedi matin 5 Décembre, c'est l'archidiocèse de Brasilia qui accueillait dans son presbitérium 15 nouveaux prêtres. La cathédrale étant en travaux de rénovation en vue des 50 ans de la ville, la célébration avait lieu dans le gymnase du collège Mariste de Brasilia. Parmi les 15 prêtres, 9 (la plupart étrangers et de langue hispanique) appartiennent au Chemin Néo-Catéchuménal, dont le séminaire est situé à Brasilia. 
 
 






La cérémonie qui a débuté à 9 heures, a duré près de 4 heures, dans une ambiance plus que festive. Toutes les paroisses des nouveaux ordinands étaient présentes dans les tribunes du gymnase, avec banderoles et messages de soutien aux nouveaux prêtres. De nombreux applaudissements ont retenti plusieurs fois au cours de la cérémonie, tant et si bien que le cérémoniaire a dû rappelé le caractère recueilli et liturgique de la cérémonie.

A l'issue de la messe, Dom João a annoncé les nominations : celle des jeunes prêtres et celles des prêtres déjà ordonnés, ainsi que les paroisses d'insertion des futurs diacres.

Ce fut vraiment une très belle liturgie, festive et empreinte de beaucoup d'émotion, très marquante en cette année sacerdotale.

mercredi 9 décembre 2009

Ordinations à Luziania


Dès le Vendredi 4 Décembre au soir, la « tournée des ordinations » a commencé. Un bus est venu nous chercher au séminaire pour nous conduire à Luziania, ville située à une heure de route de Brasilia. C'est un jeune diocèse qui fête cette année ses 20 ans d'existence.
L'évêque actuel est le deuxième évêque de Luziania, diocèse qui compte une population de 700 000 habitants. La cathédrale est en construction depuis des années, et les infrastructures diocésaines (maison diocésaine, cure métropolitaine...) sortent à peine de terre. C'est une Eglise de première évangélisation.





3 diacres et un prêtre étaient ordonnés au cours de la même messe, qui avait lieu dans la crypte de la cathédrale. Une assemblée de 400 personnes, essentiellement composée des familles et paroissiens des ordinants, était présente. Une belle messe simple, recueillie et émouvante.
A l'issue de celle-ci, le dîner autour des 4 ordinands avait lieu dans l'une des paroisses du centre de la ville de Luziania.

mardi 8 décembre 2009

La Messe de fin d'année au Séminaire


Vendredi dernier 4 Décembre, la messe marquait tant la fin de la retraite de fin d'année que la fin de l'année scolaire. Au cours de cette messe, tous les ordinands, futurs prêtres et diacres, ont prononcé leur profession de foi, après l'homélie du supérieur.





Ce dernier, au cours de son homélie, a souhaité que les ordinands n'hésitent pas à repasser au séminaire pour partager leur expérience de jeunes prêtres. « C'est toujours une grande joie pour nous de voir le fruit de notre labeur de formateur porter du fruit dans les paroisses ». Il a également rappelé que même si tous ces jeunes ordinands quittaient le séminaire pour commencer leur vie apostolique, la célébration de l'Eucharistie quotidienne créait une communion unique entre tous les prêtres du monde entier.

dimanche 6 décembre 2009

Dernière journée du championnat de football brésilien



C'est aujourd'hui la dernière journée du championnat de football brésilien. Quatre équipes peuvent encore prétendre au titre, avec une toute petite avance pour Flamengo, l'une des équipes de Rio et la plus populaire du Brésil, qui possède une toute petite avance sur Palmeiras (équipe de Sao Paulo), l'Internationale (située dans l'état de Santa Caterina) et Sao Paulo.

Flamengo aura l'avantage de recevoir dans la mythique stade du Maracana contre Gremio. Ambiance garantie...


Et un autre but extraordinaire inscrit au séminaire par votre serviteur lors du tournoi de gozinho en septembre dernier.

samedi 5 décembre 2009

Le Cristo Redentor au Patrimoine Mondial de l'Humanité


Avant-hier 3 Décembre, le Cristo Redentor, symbole de Rio de Janeiro a été inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
 
 Il y a moins d'un mois, l'archidiocèse de Rio a commencé une campagne nationale destinée à récolter des fonds pour restaurer la statue haute de 38 mètres.

Le Cristo Redento, qui représente le Christ les bras écartés sur les hauteurs de Rio, a été inauguré le 12 octobre 1931. Le monument pèse 1000 tonnes. Sa construction commença en 1922, année de la commémoration du centenaire de l'indépendance du Brésil. Le projet initial de l'ingénieur Heitor da Silva Costa prévoyait une croix dans la main droite et un globe terrestre dans la main gauche du Christ. Cela fut modifié pour donner plus de visibilité à la statue.

Depuis l'an 2000, le Christ Rédempteur a subi de nombreuses restaurations, pour améliorer l'accès et l'accueil des nombreux touristes : les lumières ont été restaurées, puis les accès facilités gràace à la mécanisation des ascenseurs panoramiques et des escaliers roulants. En 2007, le Cristo Redentor fut élu  comme l'une des sept merveilles du monde moderne par un vote Internet.

jeudi 3 décembre 2009

Recollection

Aujourd'hui, nous vivons une journée de recollection de fin d'année au séminaire en équipe de vie.

Nous ne sommes pas très nombreux cette semaine, puisque tous les ordinants futurs diacres et futurs prêtres sont en retraite d'ordination au monastère des Carmélites depuis lundi soir jusqu'à vendredi.

Les ordinations commencent dès vendredi soir avec trois jeunes diacres et un jeune prêtre qui seront ordonnés dans la crypte de la cathédrale de Luziania, diocèse fondé il y a 20 ans, et qui compte une population de 700 000 personnes.

Samedi matin, l'archevêque de Brasilia ordonnera 15 prêtres dans le gymnase du collège des Maristes (la cathédrale est actuellement en travaux de rénovation en vue des 50 ans de la ville en Avril prochain) : 6 du séminaire et 9 du Chemin Néo-Catéchuménal.

mercredi 2 décembre 2009

Visite Ad limina Sul 3



Alors que la visite Ad Limina des évêques de la province de Florianopolis se poursuit, un autre groupe d'évêques brésiliens effectue également sa visite traditionnelle à Rome. Il s'agit des évêques des 18 diocèses de la zone apostolique Sul 3, de la province ecclésiastique de Porto Alegre. 
 
Cette province regroupe les évêques de l'état brésilien le plus méridional : le Rio Grande do Sul, frontalier de l'Argentine et de l'Uruguay. Cet état a une superficie de 282 062 km² et compte environ 10 912 283 habitants (6 % de la population brésilienne). Sa capitale est Porto Alegre.

C'est l'un des états les plus riches du pays, qui possède le quatrième PIB derrière les états de São Paulo, de Rio de Janeiro et de Minas Gerais. Sa population, comme tous les états du sud du pays, compte de nombreux descendants d'émigrants européens majoritairement du Portugal, d'Italie et d'Allemagne. Ses habitants sont appelés les gauchos.


mardi 1 décembre 2009

WE en paroisse


Le vendredi soir dans ma paroisse avait lieu la dernière messe de confirmation de l'année : 68 adultes et jeunes ont reçu ce beau sacrement à cette occasion.

Ce WE, j'ai rejoint la paroisse pour y célébrer mon quatrième mariage de mon jeune ministère diaconal. Pour la première fois, j'ai eu affaire à une jeune mariée en pleurs lors de l'échange des alliances. Pour s'en sortir, une petite "salva de palmas" pour la consoler, et l'affaire a pu être menée à son terme sans trop de soucis.




Auparavant, j'avais rencontré un groupe de jeunes de la paroisse, composé exclusivement de garçons. Nous avons échangé sur un texte de miracle dans l'Evangile de Saint Matthieu. Bel échange.

Ce samedi après-midi, était également dans la paroisse, une formation sur les méthodes naturelles de régulation des naissances. 40couples de la paroisse assistait à cette formation, organisée par un mouvement de laïcs qui œuvre sur le diocèse. Cette formation a lieu deux fois par an sur la paroisse. Comme le dit mon curé : "L'Eglise demande des choses difficiles, il est de notre devoir de former les gens".

Dimanche, messe, sport, repas dans un restaurant avec service à volonté et célébration de la Parole. Puis au moment de repartir pour le séminaire, urgence pastorale : avec un autre séminariste, nous avons assisté mon curé qui remplaçait au pied levé un prêtre souffrant pour célébrer la messe dans une paroisse voisine.

lundi 30 novembre 2009

La Despedida dos Diaconos


Vendredi dernier, avait lieu la Despedida dos Diaconos, c'est-à-dire la messe d'envoi des diacres, ainsi que des deux futurs séminaristes missionnaires pour la mission en Amazonie. Ces deux derniers ont reçu la croix des missionnaires ainsi que la bénédiction solennelle du Supérieur, après l'homélie.





Nous étions donc tous mis à l'honneur, tant pendant la Messe, que durant l'homélie du Père Supérieur, que durant le dîner. Au cours de ce dernier, discours, chanson, remise de rituels par les Pères et remise de cartes de remerciements aux Pères formateurs sont venus égayer l'atmosphère.

Puis, après le dîner déjà copieux, nous avons remis ça avec une soirée barbecue dans la salle de repos des diacres : toute une partie de la nuit, à siroter des boissons en tous genres et à déguster de la viande en quantité non négligeable, à refaire le monde...

dimanche 29 novembre 2009

Visite Ad Limina des évêques de Santa Caterina


Les évêques de la zone apostolique Sul 4, qui correspond à l'état de Santa Caterina, ont commencé leur visite Ad Limina à Rome le Jeudi 26 Novembre. Celle-ci va durer 12 jours.


La zone apostolique compte dix diocèses et le siège de l'Archevêque métropolitain est à Florianopolis.
L'état de Santa Catarina est un état situé au Sud du Brésil, entre les états du Rio Grande do Sul au sud et du Parana au nord. Sa capitale est Florianopolis. A l'ouest, il partage une frontière avec l'Argentine.



L'état fut créé avec l'arrivée des Espagnols sur l'île éponyme en 1542. Les Portugais en prirent le contrôle en 1675, et la colonie de Santa Catarina fut établi en 1738. La région connut plusieurs vagues d'immigration, venues d'Europe, principalement d'Allemagne à partir du XIXe siècle, et aujourd'hui du Japon.

Le relief de l'État est très contrasté, le littoral est formé de plaines côtières, de petites baies et d'îles, en revanche, l'intérieur des terres est une région montagneuse dont l'altitude peut atteindre 1 800 m. Cela se répercute sur le climat, les côtes sont sous un climat tempéré chaud humide (moyennement chaud 18° C et humide) alors que dans les régions montagneuses, le climat montagnard s'impose avec des hivers apportant neige et gelées. C'est d'ailleurs l'État du Brésil le plus froid.

La superficie de l'état de Santa Catarina est de 95 354 km2. Sa population est de 6 millions de personnes.

samedi 28 novembre 2009

Figure de sainteté au Brésil : Bienheureuse Albertina Berkenbrock


Albertina Berkenbrock est née le 11 Avril 1919 à Saint Louis dans l'état de Santa Caterina. Elle est baptisée le 25 Mai de la même année. Elle reçoit le sacrement de la confirmation le 9 Mars 1925 et fait sa Première Communion le 16 Août 1928.

Albertina grandit fans une famille priante. Elle aide ses parents tant pour les tâches domestiques que pour les travaux des champs. Dès son plus jeune âge, elle apprend à prier avec une grande dévotion et se montre persévérante dans la pratique de la foi. Elle parle de sa Première Communion comme le plus beau jour de sa vie et a une dévotion particulière envers la Sainte Vierge et à Saint Louis de Gonzague, modèle de pureté et patron de sa ville.

A l'école, elle est un modèle pour ses camarades et cause l'admiration des adultes. Ses enseignants soulignent surtout sa spiritualité et son attitude morale, supérieurs à un enfant de son âge. Elle connaît son catéchisme et garde les commandements de Dieu. A la maison, elle ne montre aucun esprit de revanche quand ses frères la chahutent. Avec son esprit droit et habité des plus hautes vertus surnaturelles, même les jeux avec les enfants de son âge reflètent son sens religieux élevé. Elle joue de bon cœur avec les enfants plus pauvres et n'hésitent pas à partager son pain avec eux. A la ferme, elle est très aimée des enfants de l'un des employés de son père, celui-là même qui sera son futur assassin Maneco Palhoca. Albertina offre souvent de la nourriture tant à ses enfants qu'à Maneco.

Un jour, à l'âge de 12 ans, alors qu'elle est à la recherche d'une bête égarée, elle croise Maneco transportant des fèves dans sa voiture. Elle lui demande s'il a croisé la bête perdue, et celui-ci lui indique une fausse direction, pour la mener vers un endroit discret pour pouvoir abuser d'elle. Ne se doutant de rien, Albertina s'engage dans la direction indiquée et arrive dans lieu désert. Entendant un bruit, elle se retourne pensant trouver le veau recherché, et se retrouve pétrifiée face à Maneco. Ce dernier la prévient de ses viles intentions, mais celle-ci refuse fermement, et défend avec force sa vertu. Même mise à terre, elle se défend de son mieux pour se préserver. Furieux d'avoir été moralement vaincue par une jeune fille, Maneco l'attrape par les cheveux et lui tranche la gorge avec son couteau.

Il essaie ensuite de dissimuler son crime, disant qu'il a découvert son corps et accuse un autre homme du meurtre, qui proteste de son innocence en vain. Mais certaines personnes commencent à la soupçonner à cause d(une coïncidence troublante. En effet, à chaque fois qu'il s'approche de la pièce où repose le corps de la jeune fille, du sang se met à couler de la blessure au cou  de la jeune fille.

Deux jours après le drame, le Préfet d'Imarui sen va quérir l'homme injustement accusé. S'emparant d'un crucifix, il arrive dans la chambre d'Albertina et place le crucifix sur la poitrine de la jeune fille. Il ordonne alors à l'homme présumé coupable d'étendre sa main sur le crucifix et de jurer de son innocence. On dit qu'à partir de ce moment précis, la blessure au cou d'Albertina cessa de couler. Maneco essaie de prendre la fuite mais est arrêté. Il confesse son crime ainsi que deux autres meurtres. Il est condamné pour une peine de prison à vie. En prison, il dit aux autres prisonniers qu'il a tué la jeune fille à cause de sa résistance héroïque à ses avances.

Ce témoignage est fondamental pour déterminer qu'Albertina est martyre. Sa réaction a été très claire : elle a préféré mourir plutôt que succomber aux avances de son assassin.

Dès le jour de sa mort, la jeune fille est proclamée martyr par le peuple, chacun connaissant sa vie chrétienne exemplaire, sa bonne conduite, sa piété et sa charité. Très rapidement, le peuple commença à demander des grâces par l'intercession d'Albertina. Elle est enterrée dans le cimetière de São Luis, mais sa renommée et les faveurs obtenues grâce à son intercession étant telles, que son corps fut placée dans l'église paroissiale de São Luis.

Elle a été béatifiée le 20 octobre 2007 à Santa Catarina.

vendredi 27 novembre 2009

Merveille de la Création : le Maracuja


Le maracuja, appelé également fruit de la passion, est le fruit de la grenadille(Passiflora edulis). Celle-ci est une plante grimpante qui est cultivée sur des échalas et des fils de fer. 


Le fruit de la passion a une croissance rapide. Le maracuja a une saveur acidulée.

C'est une fruit très riche en vitamine A et vitamine C. On s'en sert pour la fabrication de :
  • jus
  • salade de fruits
  • sirop 
  • sorbet 
  • mousse 
  • gelée
Le terme « fruit de la Passion » est une référence à la Passion du Christ. En effet, la grenadille fait penser aux cinq plaies du Christ et à la Croix.

Les principaux pays producteurs sont l'Australie, l'Afrique du Sud, le Brésil, les Fidji, Hawaï, le Kénya, le Pérou, la Colombie, le Sri Lanka, la Côte d'Ivoire, l'Inde, les Antilles et l'Angola.

jeudi 26 novembre 2009

O Tribunal Supremo Federal


Le Tribunal suprême fédéral est la plus haute instance judiciaire de la République Fédérale du Brésil.
Le bâtiment est situé sur la place des Trois Pouvoirs que je vous présenterai bientôt.

Lieu où se joue le pouvoir judiciaire, c'est un projet d'Oscar Niemeyer. Son architecture suit le modèle du Palais de l'Alvorada et du Palais du Planalto : les colonnes qui soutiennent l'édifice sont identiques. Des oeuvres d'art décorent l'intérieur et un musée regroupe différents objets des divers présidents du Brésil.

A l'extérieur face au Tribunal se tient une sculpture de Alfredo Ceschiatti, "La Justice".



mercredi 25 novembre 2009

Fin de semestre au séminaire

 
Nous vivons les derniers jours de l'année scolaire au séminaire. Jours d'étude et d'examens avant les vacances de Décembre et de Janvier. Nos horaires sont aménagés pour ce temps d'évaluation avec des temps de sports et des grâces matinées, puisque le réveil a lieu à 6 heures 30 au lieu de 6 heures...

C'est aussi un temps de festivités en tous genres. Vendredi dernier, l'un des Pères sulpiciens de la Maison a célébré ses 54 ans d'ordination sacerdotale et le Père supérieur ses 29 ans d'ordination d'ordination, le tout au cours de la Messe de communauté, suivie du dîner festif et d'un gâteau de circonstances.

Puis, les séminaristes de l'archidiocèse de Brasilia ont organisé un temps de « confraternizazão » dans le patio situé à côté de la piscine, temps auquel ils m'avaient convié. Au programme, musique bruyante, sorbet et moment de détente avec un temps de présentation appelé « amigo culto » avec la thématique du chocolat.



Chacun devait tirer le nom d'un séminariste, le décrire en termes humoristiques et lui offrir une tablette de chocolat... Tradition très courante en fin d'année, tant au séminaire que dans les paroisses ou les entreprises.
 

mardi 24 novembre 2009

WE en paroisse

    
J'ai fêté la solennité du Christ Roi de l'Univers dans la paroisse où je me rends chaque fin de semaine. Au programme deux célébrations de la Parole et un mariage. C'était le troisième mariage que je présidais depuis mon ordination diaconale. La cérémonie a été des plus simples, les mariés souhaitant avant tout « régulariser » leur situation avec l'Église.

Dimanche, mon curé a célébré une messe, au cours de laquelle 67 enfants ont fait leur première communion. C'était le dernier groupe de premiers communiants de l'année 2009 sur la paroisse.

Après les messes et célébrations de Dimanche matin et une heure de sport, nous sommes allés déjeuner dans un restaurant de l'un des centres commerciaux de Brasilia, situé à proximité de la Paroisse, comme cela nous arrive de temps en temps.

Et là, mon curé s'étant absenté pour aller se resservir, une dame s'approche de moi, me dit «A Paz do Cristo », s'empare de l'addition et lève son pouce, pour s'en aller régler notre repas...
 

dimanche 22 novembre 2009

L'Esplanade des Ministères

    
L'esplanade des Ministères est le cœur de la ville de Brasilia, le cœur de la vie politique du Brésil.




C'est une immense artère, longue de 2 kms et large de 250 mètres. C'est l'avenue la plus large du monde pour les Brésiliens. De part et d'autre de l'artère, qui est constitue la cabine du pilote de la ville en forme d'avion, se trouvent les ministères fédéraux, alignés dans un ordre impeccable. A son extrémité est, se trouve la place des Trois Pouvoirs, dominée par le Congrès National.
 

samedi 21 novembre 2009

Le Palais de Justice de Brasilia

  
Œuvre lui aussi de l'architecte Oscar Niemeyer, il fait face au Palais d'Itamaraty, et lui ressemble beaucoup, quant à sa structure d'ensemble et à ses proportions.



Il est entouré d'une pièce d'eau, et accueille le Tribunal de Brasilia.
 

vendredi 20 novembre 2009

Merveille de la Création : A Manga

   
La mangue est le fruit tropical du manguier, grand arbre de la famille des anacardiacées, originaire des forêts du Pakistan et de la Birmanie où il pousse encore à l'état sauvage. Cet arbre, le Mangifera indica, a un feuillage persistant, dense et vert foncé. La forme de son fruit est à la base du motif cachemire. Son nom vient du Malayalam manga, repris par le portugais manga.

La mangue est un fruit charnu, son poids varie de 300 g à 2 kg. C'est une drupe, sa chair adhère à un noyau large et plat. Elle peut être ronde, ovale ou réniforme, et présente une écorce pouvant être de couleur jaune, verte ou rouge, qu'il est nécessaire d'enlever, car elle contient des substances irritantes et donc classée non comestible. Sa chair est jaune foncé, onctueuse et sucrée, avec un goût de pêche et de fleur. Selon les variétés ou lorsque le fruit est trop mûr, la chair devient parfois filandreuse.


Selon les textes, Bouddha reçut en don de la courtisane Ambapali un verger de manguiers pour y méditer et, selon de multiples interprétations, pour lui servir de source de revenus lui permettant ainsi de se consacrer à sa voie. Le manguier aura ainsi tendance à se répandre avec le bouddhisme, atteignant au Ve siècle av. J.-C. la Malaisie puis l'Extrême-Orient. Le voyageur et pèlerin chinois Xuanzang l'aurait ramené en Chine de son voyage en Inde. Les Arabes l'introduisent, quant à eux, au Moyen-Orient et en Afrique.

En 1328, Jordanus Catalani appelé aussi Jourdain de Séverac, évêque de Columbum, Quilon au Kérala en fait la première mention. Dans la première moitié du XVe siècle, le voyageur Nicolò de' Conti en fait la première description sous le nom d'amba, du sanskrit amram. D'Afrique, les Portugais l'apportent au Brésil et il se répand dans le Nouveau Monde. Les premières cultures en Floride, dues au Dr. Henry Perine, datent de 1833, le fruit atteint la Californie dans les années 1880.

Aujourd'hui, la mangue est cultivée dans tous les pays tropicaux et subtropicaux du globe, et on en connaît plusieurs centaines d'espèces différentes, dont quelques-unes seulement sont commercialisées. La mangue est consommée dans le monde entier mais elle n'est réellement délicieuse que cueillie à point et donc consommée près de là où elle pousse. La mangue est mûre lorsqu'elle cède sous une légère pression des doigts et qu'un parfum capiteux s'en dégage.

On peut la manger nature ou l'incorporer aux salades de fruits, aux céréales et aux sorbets. On peut la transformer en coulis, en jus de fruit, ou faire de la confiture.

jeudi 19 novembre 2009

Figure de sainteté au Brésil : Saint Frei Galvão

   
Aujourd'hui, je voudrais vous présenter le premier «Saint Brésilien», Saint Frei Galvão. En effet, les premiers saints du Brésil sont étrangers, et la première sainte du Brésil, Mère Pauline est née en Italie.

Saint Frei Galvão, quant à lui, n'a jamais quitté le Brésil. Né en 1739, époque où le Brésil était encore colonie portugaise, dans une famille pieuse et riche de Guaratingueta, à quelque 175 km de Sao Paulo, Antonio de Sant’Anna Galvao est le quatrième de dix enfants.

À 13 ans, il entre au séminaire des jésuites de Belém, dans l’État de Bahia. Mais c’est chez les franciscains de Rio qu’il décide de faire profession religieuse. Ordonné prêtre en 1762 et nommé à Sao Paulo, il se consacre à différents apostolats, surtout à celui de confesseur et d’accompagnateur auprès des religieuses.

C’est ainsi qu’il participe, comme prêtre et architecte, à la fondation d’un nouveau monastère : Notre-Dame de l’Immaculée Conception de la Divine Providence, aujourd’hui Notre-Dame de l’Immaculée Conception de la Lumière.

Dans son existence, la dévotion à la Sainte Vierge et la récitation du saint Rosaire occupent une place privilégiée. Il se considère comme "le fils et l'esclave perpétuel" de Marie Immaculée. Fondateur du
Monastère des Conceptionnistes "Recolhimento de Nossa Senhora da Luz" (Asile de Notre-Dame de Lumière), sa mission est de fonder des lieux de retraite consacrés à la Sainte Vierge et s'appuyant sur la Providence, lesquels continuent de nos jours à produire des fruits étonnants. C'est un ardent adorateur de l'Eucharistie, un maître et un défenseur de la charité chrétienne, un prudent conseiller de vie spirituelle pour beaucoup d'âmes et un défenseur des pauvres.



Il mourut en 1822, année de l'indépendance de son pays.
Tout de suite, sa réputation de sainteté se répand dans le pays. Grand (1,90 m) et élégant, il appréciait la poésie et la littérature, mais il était surtout admiré pour la qualité de ses sermons et de sa prière, pour ses dons d’ubiquité et de lévitation, et pour les guérisons qu’il permettait d’obtenir.

Un jour, racontent les récits de l’époque, alors qu’il se rendait à pied de Rio à Sao Paulo, un homme souffrant de maux de reins l’interpella et le pria de le guérir. Sous l’inspiration de la Vierge, le P. Galvao écrit sur un petit bout de papier : « Post partum, Virgo, inviolata permansisti. Dei genitrix, intercede pro nobis » (« Après l’enfantement, ô Vierge, tu es restée inviolée. Mère de Dieu, intercède pour nous »), une phrase de l’Office de la Vierge.

Il en fait une boulette et demande à l’homme de l’avaler comme une « pilule » en récitant la prière. Mettant sa confiance en Notre-Dame, l’homme est guéri. Peu de temps après, le futur saint vient de la même manière au secours d’une femme qu’une grossesse difficile met en danger. Après avoir avalé la « pilule » du P. Galvao, la femme accouche sans problème.

Dès lors, sa réputation est faite. On se bouscule au monastère. La tradition persiste. Et les religieuses de Sao Paulo continuent de distribuer de minuscules « pilules » de papier (180 000 chaque semaine).

Il a été béatifié le 25 octobre 1998 à Rome par le Pape Jean Paul II, et canonisé le 11 mai 2007 à São Paulo par le Pape Benoît XVI lors de son voyage au Brésil.
 

mercredi 18 novembre 2009

Le Discours du Pape Benoît XVI aux évêques de la Region Sul 1


Samedi 14 Novembre, le Pape Benoît XVI a reçu un groupe de prélats de la Conférence épiscopale brésilienne en conclusion de leur visite Ad Limina. Ce sont les évêques de la Région Apostolique Sul 1, qui correspond à l'état de São Paulo.



Il a d'abord souligné que le peuple brésilien "abritait dans son cœur un grand sens religieux et de nobles traditions, enracinées dans le christianisme et qui s'exprimaient lors de manifestations religieuses et civiles, sincères et authentiques. Vous vous efforcez de défendre et de rendre vivant un patrimoine riche de valeurs. Je vous invite à poursuivre cette oeuvre constante et méthodique d'évangélisation, certains qu'une formation de la conscience authentiquement chrétienne est décisive pour une vie de foi profonde mais aussi pour une maturité sociale et le bien-être véritable et équilibré de la communauté humaine. Etant donné qu'une conscience bien formée porte à la réalisation du bien authentique de l'être humain - a observé le Saint-Père -, l'Eglise, tout en spécifiant quel est ce bien, éclaire les hommes et, tout au long de leur vie chrétienne, essaie d'éduquer leur conscience. L'enseignement de l'Eglise, en raison de son origine, Dieu, de son contenu, la vérité et de son point d'appui, la conscience, rencontre un écho profond et persuasif dans le cœur de chaque personne, croyant ou non".

"Concrètement, la question de la vie, de sa défense et promotion, ne doit pas seulement concerner les chrétiens... Le peuple de la vie se réjouit de pouvoir partager cet engagement avec d'autres, de sorte que ce peuple pour la vie soit chaque fois plus nombreux et que la culture d'amour et de solidarité grandisse pour le vrai bien de la civilisation humaine". Puis Benoît XVI a exhorté les prélats à s'adresser au "cœur de leur peuple" et à "unir les volontés pour faire front à l'augmentation de la violence et le mépris de l'être humain" qui "de don de Dieu, accueilli dans l'intimité amoureuse entre un homme et une femme, est devenu parfois un simple produit humain". Il a ainsi cité son encyclique Caritas in Veritate où il écrit: " La bioéthique est un domaine primordial et crucial de l'affrontement culturel entre la technique considérée comme un absolu et la responsabilité morale de l'homme. Il s'agit d'un domaine particulièrement délicat et décisif, où émerge avec une force dramatique la question fondamentale de savoir si l'homme s'est produit lui- même ou s'il dépend de Dieu. Les découvertes scientifiques en ce domaine et les possibilités d'intervention technique semblent tellement avancées qu'elles imposent de choisir entre deux types de rationalité, celle de la raison ouverte à la transcendance et celle d'une raison close dans l'immanence technologique".

"La conviction d'une juste raison et la certitude de la foi selon lesquelles la vie de l'être humain, de sa conception à sa mort naturelle, appartient à Dieu et non à l'homme, lui confère un caractère sacré et une dignité personnelle qui suscite une seule attitude correcte légale et morale: celle d'un profond respect", a souligné le Pape. "Nous ne devons jamais nous décourager dans cet appel à la conscience", a conclu Benoît XVI, en invitant les évêques à travailler pour la cause de Dieu "non avec l'âme triste de celui qui a remarqué les carences et les dangers, mais avec la ferme confiance de ceux qui savent pouvoir compter sur la victoire du Christ".

mardi 17 novembre 2009

WE en paroisse



Samedi soir, j'ai rencontré un des groupes de jeunes de la paroisse, et nous avons discuté de la vocation de tout chrétien à la sainteté. C'est un des groupes où les responsables éprouvent le plus de difficultés pour fidéliser et responsabiliser les jeunes.

Dans la foulée, j'ai célébré mon deuxième mariage de mon jeune ministère diaconal. Comme à chaque mariage brésilien, le modèle américain est des plus prisés, avec décoration de l'allée centrale, orchestre, tenue inspirée des séries américaines pour tous les participants.

Dimanche était une journée « chargée » dans la paroisse, avec une retraite de première communion pour 75 enfants, une retraite de confirmation pour 60 adultes et une autre retraite de confirmation pour 40 jeunes.

Après la messe de 8 heures dans l'église principale, j'ai donné une conférence de 40 minutes sur l'Eucharistie aux retraitants adultes qui se préparent à vivre le sacrement de la confirmation. Puis, réunion mensuelle des coordinateurs de la pastorale des jeunes, avec le curé et la vingtaine de responsables de chacun des groupes.

Déjeuner festif avec la pastorale du Baptême, et enfin célébration de la Parole dans l'une des chapelles de la paroisse avec 200 personnes en fin d'après-midi.

lundi 16 novembre 2009

Institution à l'acolytat

    
Vendredi soir dernier, nouvel événement festif au séminaire avec l'institution au ministère de l'acolytat de 6 séminaristes de l'archidiocèse de Brasilia. Comme la semaine précédente avec l'institution des lecteurs, c'est Dom João, archevêque de Brasilia, qui présidait la célébration.



L'acolytat est la dernière étape avant l'engagement définitif de l'ordination diaconale. Le tout, suivi comme il se doit, d'un dîner festif.

« L’acolyte est institué pour aider le diacre et servir de ministre au prêtre. Il lui revient donc de s’occuper du service de l’autel, d’aider le diacre et le prêtre dans les fonctions liturgiques et principalement dans la célébration de la messe ; il lui appartient en outre de distribuer la Sainte Communion, en tant que ministre extraordinaire » (Paul VI, motu proprio Ministeria quaedam).
   

dimanche 15 novembre 2009

Sanguis martyrum semen christianorum


En cette année du sacerdoce, et à l'approche de la fin de l'année liturgique, je ne peux passer sous silence l'assassinat de cinq prêtres exerçant leur ministère au Brésil, depuis le début de l'année 2009.



Le 10 Novembre dernier c'est un prêtre brésilien de 48 ans, le Père Hidalberto Henrique Guimarães, qui a été assassiné dans la banlieue de la ville de Maceio, située sur le littoral atlantique, dans l'état de l'Alagoas.
Deux de ces prêtres assassinés étaient des missionnaires. L'un espagnol, le Père Ramiro Ludeño, âgé de 64 ans, a été tué dans sa voiture le 19 Mars à Recife, par un adolescent de 15 ans. L'autre est le Père italien Ruggero Ruvoletto, 52 ans, assassiné le 19 septembre à Manaus.


Les deux autres prêtres étaient les Pères Gisley Gomes Azevedo, 31 ans, assassiné par un groupe de jeunes dans la nuit du 15 juin dernier à Brazlândia, ville-satellite de Brasilia, et le Père Evaldo Martiol, 33 ans, du diocèse de Caçador dans l'état de Santa Caterina, assassiné le 26 Septembre dernier par deux jeunes âgés de 21 et 15 ans.

Les meurtriers sont en général de jeunes drogués, de milieux très pauvres, en recherche d'argent.

 Ces prêtres rejoignent au ciel le Père Louis Jousseaume, assassiné le 26 octobre dernier dans son presbytère à Egletons, dans le diocèse de Tulle en France, où il était curé de la paroisse depuis 1981.

samedi 14 novembre 2009

O Palácio Itamaraty


Autre bâtiment prestigieux de Brasilia, le palais Itamaraty est le siège du Ministère des Relations Internationales Extérieures. C'est un des plus beaux édifices de Oscar Niemeyer. C'est le lieu de réception des chefs d'état étrangers en visite officielle à Brasilia.








Il a été inauguré le 21 Avril 1970.

Le "miroir d'eau" qui entoure le bâtiment est un projet du paysagiste Burle Max. Une statue de Bruno Giorgio, le "Météor"  trône au milieu de plantes aquatiques. Cette statue représente les cinq continents.

vendredi 13 novembre 2009

Visite ad Limina des évêques de la Région Sul 1


Un temps interrompues à cause du Synode des évêques sur l'Afrique, les visites Ad Limina des évêques brésiliens à Rome ont repris le 5 Novembre, avec un groupe de 6 archevêques et 39 évêques de la Région apostolique Sul 1. Cette région apostolique comprend tout l'état de Sao Paulo.



Celui-ci a une superficie de 248 808 km2 ( 3% du territoire brésilien) et surtout près de 41 000 000 d'habitants (22% de la population). C'est l'état le plus peuplé et le plus riche du Brésil. De plus, Sao Paulo est la plus grande ville d'Amérique du Sud avec plus de 11 000 000 d'habitants.


Comme tous les États du Sud du Brésil, l'État de São Paulo a été peuplé en grande partie par des émigrants européens. Avec 15 millions de représentants, le groupe ethnique le plus nombreux à São Paulo est constitué des descendants d'Italiens. C'est de loin la plus grande concentration d'Italiens en-dehors de l'Italie.

La communauté espagnole est également importante, avec 7 millions d'Espagnols. La population arabe, principalement chrétienne de descendance libanaise ou syrienne est de 5 millions et les descendants d'Allemands sont environ 2 millions.

Dix pour cent de la population a une ascendance asiatique, principalement japonaise, avec plus d'un million de japonais mélangés avec la population locale. C'est la plus grande communauté japonaise vivant en-dehors du Japon. Des Chinois et des Coréens sont également présents.

jeudi 12 novembre 2009

Figure de sainteté au Brésil : Santa Paulina do Coração Agonizante de Jesus.


Après avoir présenté dans un précédent message les premiers saints du Brésil, à savoir les missionnaires jésuites martyrs de l'état du Rio Grande do Sul, voici la première sainte du Brésil.

Amabile Lucia Visintainer est née le 16 Décembre 1865 en Italie dans la ville de Vigolo Vattaro, dans une famille fervente de milieu très pauvre. En 1875, avec toute sa famille, elle émigre pour le Brésil, dans l'état de Santa Caterina. Avec de nombreux autres émigrants italiens, ils fondent la ville de Vigolo. Elle fait sa première communion à l'âge de 12 ans et participe activement à la vie paroissiale : catéchisme pour les enfants; visites aux personnes malades et nettoyage de la chapelle de Vigolo.

Le 12 juillet 1890, avec l'une de ses amies, elle commence à donner des soins à une femme atteinte d'un cancer. Ainsi naît la Congrégation des Petites sœurs de l'Immaculée Conception, qui reçoit l'approbation de l'évêque de Curitiba. En Décembre de la même année, avec deux autres jeunes filles, elle professe ses vœux religieux et prend le nom de Sœur Pauline du Cœur Agonisant de Jésus. La sainteté de vie et le zèle apostolique des religieuses attirent de nombreuses vocations, malgré la pauvreté matérielle dans laquelle elles vivent.


En 1903, Mère Pauline est élue Supérieure Générale « à vie » et quitte la ville de Vigolo, aujourd'hui Nova Trento, en vue de s'occuper des esclaves et de leurs enfants du district d'Ipiranga de São Paulo.
En 1909, elle est remplacée, sur ordre de l'Archevêque de São Paulo, comme Supérieure Générale et envoyée pour s'occuper d'un asile et d'une maison de retraite à Bragança Paulista, en abandonnant toute responsabilité dans sa congrégation.

Commencent alors des années marquées par la prière, le labeur incessant et les souffrances. Elle accepte et endure tout pour sa jeune congrégation et pour le salut des âmes. En 1918, avec la permission de l'Archevêque São Paulo, elle retourne à la Maison Générale de sa Congrégation à Ipiranga où elle demeurera jusqu'à sa mort. Sa vie est alors une vie de prière et de service des sœurs infirmes de sa communauté.
A partir de 1938, Mère Pauline connaît de sérieux problèmes de santé, dus au diabète. Elle subit deux opérations et est amputée du bras droit. Elle passe les derniers mois de sa vie aveugle. Elle meurt le 9 Juillet 1942.
 

La « Vénérable Mère Fondatrice » se distingue surtout par ses vertus théologiques et religieuses vécues de manière héroïque. Sa vie entière est résumée par le titre que lui donne très tôt les habitants de la ville de Vigolo : “l'infirmière”, ou « être-pour les autres ».

Le charisme de la Congrégation voulu par Mère Pauline consiste dans une grande sollicitude à entendre le cri de la réalité et de ses besoins, et la volonté de servir, dans l'Eglise, les plus nécessiteux et ceux qui vivent dans des situations de grande injustice, avec un esprit de pauvreté, d'humilité et une grande vie intérieure. Le cœur de la vie spirituelle est Jésus-Eucharistie, ainsi qu'une grande dévotion à la Vierge Immaculée et à Saint Joseph.

Elle a été béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 18 Octobre 1991 à Florianopolis et canonisée le 19 Mai 2002 par le même Pape.

Elle est très populaire au Brésil, puisqu'à ce jour elle est la seule femme du Brésil (mais non brésilienne) à  avoir été canonisée. Elle est priée par le peuple brésilien sous le nom de Madre Paulina.

mercredi 11 novembre 2009

Merveille de la Création : La pomme de jacque


La pomme de jacque est le fruit du jacquier, arbre cultivé majoritairement en Asie du Sud-Est et au Brésil.

Le jacquier commence à avoir des fruits trois ans après sa plantation. La pomme de jacque est un fruit qui pèse plusieurs kilos (entre 1 et 25 kilos), qui appartient à la même famille que les mûriers. Le fruit a une chair douce, avec une odeur forte et sucrée, qui peut être consommée crue, préparée en confiture ou en jus de fruit.





Le jacquier contient du latex, produit par toutes les partie de l'arbre. Celui-ci est particulièrement abondant et collant.

Enfin, le jacquier donne un bois dur de belle couleur jaune à grain fin, apprécié en ébénisterie pour la confection de meubles. Il peut être également utilisé en construction ou pour la fabrication d'instruments de musique japonaise et javanaise du nom de gamelans.

mardi 10 novembre 2009

WE en paroisse



Samedi dernier, j'ai commencé une nouvelle tournée des groupes de jeunes de la paroisse, sur le thème des vertus cette fois. En arrivant dans le groupe, que j'avais déjà visité par deux fois, j'ai été surpris de constater qu'il avait plus que doublé par rapport aux précédentes visites. Le responsable du groupe m'a alors dit qu'ils avaient une évangélisation « porte à porte » du pâté de maison durant la semaine, et que de nombreux jeunes les avaient alors rejoint. Reste à ancrer ces jeunes dans le groupe dans la durée.


Dans la foulée, j'ai célébré une célébration de la Parole dans l'une des deux églises de la paroisse, mon curé étant absent de la paroisse pour quelques jours de repos. Puis dîner avec le vicaire paroissial dans une paroisse voisine. Plus de 500 personnes réunies pour dîner, chanter et danser sur des cantiques de l'état de Goias, tout ça pour le plaisir d'être ensemble.


Dimanche matin, messe avec le vicaire, puis célébration de baptêmes : 18 au cours de la même célébration, plus un enfant qui recevait les rites complémentaires, après avoir été baptisé à l'hôpital. Un beau moment avec beaucoup de bruit et de spontanéité. Ces célébrations de baptêmes sont pour moi une grande joie : c'est une belle fête familiale autour de l'enfant qui ne demande qu'à grandir et à découvrir Jésus, au sein de sa famille.
Puis déjeuner dans une famille, autour d'abondantes lasagnes.

Le soir, nouvelle célébration de la Parole dans l'une des petites chapelles de la paroisse, avec une soixantaine de personnes.

lundi 9 novembre 2009

Le Théâtre national Claudio Santoro


Autre bâtiment important de Brasilia, le Théâtre National qui est situé en face de la cathédrale sur l'esplanade des Ministères.

Le Maître d'oeuvre fut l'Architecte Oscar Nimeyer. Le projet commença le 30 juillet 1960, et la construction de l'ouvrage connut des hauts et des bas. Ce n'est que le 21 Avril 1981 que le théâtre put enfin ouvrir ses portes.





La forme de l'ouvrage est une pyramide irrégulière, qui accueille trois salles de spectacles : la salle Martins Pena, du nom du dramaturge et metteur en scène brésilien du XIXe siècle, la salle Heitor Villa-Lobos, compositeur brésilien de la première moitié du XXe siècle et la salle Alberto Nepomuceno, lui aussi compositeur brésilien du début du XXe siècle.

Le théâtre National porte le nom du compositeur et violoniste brésilien Claudio Franco de Sa Santoro, décédé en 1989.