samedi 31 octobre 2009

La mission au Brésil

    
A Brasilia se trouve le CCM ou Centro cultural missionario. Ce centre est le passage obligé tant pour les missionnaires étrangers venant au Brésil, que pour les Brésiliens partant à l'étranger.

Il propose des formations de trois mois pour découvrir la langue, la culture, "l'être-missionnaire" au Brésil.

Il faut savoir qu'il y a aujourd'hui 20 000 missionaires étrangers au Brésil. A l'inverse, 2 000 Brésiliens sont en mission à l'étranger.

Il y encore 10 ans, la majorité des missionaires au Brésil venaient d'Europe, la plupart étant religieux. Avec la diminution du nombre de vocations en Europe, ce sont aujourd'hui les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud qui fournissent le gros des contingents.

Par exemple, dans l'actuel groupe des 16 missionnaires se préparant pour la mission au Brésil, on compte :

  •       4 religieuses Africaines (Côte d'Ivoire, Nigéria, Tanzanie, Congo-Kinshasa)
  •       2 religieuses sud-coréennes,
  •       1 prêtre d'Ouganda,
  •       1 séminariste du Congo-Kinshasa,
  •       1 prêtre-religieux japonais,
  •       2 prêtre mexicains,
  •       1 prêtre canadien,
  •       1 religieux du Costa-Rica,
  •       1 prêtre-religieux des Philippines,
  •       1 séminariste de Cuba,
  •       1 prêtre-religieux indien



Comme le dit le prêtre italien responsable du Centre, on est passé d'une mission Ad Gentes à une mission Inter Gentes. C'est-à-dire que ce sont des missionnaires de pays de première évangélisation ou d'évangélisation récente qui partent dans d'autres pays de jeune évangélisation. Il faut savoir que dans les règles conventuelles de nombreux ordres religieux, il est demandé à tous de participer à la mission d'autres pays, même si la situation du pays d'origine demande des missionnaires.

La plupart du temps, la mission dure trois ans suivie d'un temps de vacances de deux mois dans son pays d'origine, avant de repartir pour trois nouvelles années...

Pendant trois mois donc, le temps de la formation, les missionnaires forment une joyeuse communauté, avant de se disperser sur l'immense territoire brésilien. Ils sont surtout marquants par leur état d'esprit plein d'allant et d'humble soumission à la volonté du Christ.

vendredi 30 octobre 2009

Visite des missionnaires au séminaire

  
En ce mois d'octobre, dévolu à la mission, nous avons reçu jeudi dernier la visite de 16 missionnaires en formation de trois mois au CCM ou Centro Cultural Missionario de Brasilia, avant de partir sur leurs lieux de mission au Brésil.

Je vous les présenterai dans mon article de demain. Le but de la rencontre était de faire prendre conscience aux séminaristes de l'importance de la mission Ad Gentes, et de leur permettre de découvrir à travers la réalité d'autres églises locales. C'est la quatrième année que cette rencontre est organisée au séminaire.

Chaque année du séminaire a accueilli deux ou trois séminaristes pendant une heure, pour prier l'office des vêpres puis pour échanger sur les réalités ecclésiales des pays de chacun des missionnaires.




Après les photos d'usage, la messe a été célébrée dans la chapelle du séminaire, présidée par le prêtre italien responsable du centre missionnaire. A la fin de la messe, chaque missionnaire s'est présenté.

Puis dîner festif de conséquence et visite du séminaire.


Une soirée toute simple marquée par une belle joie communicative et une ouverture sur l'appel du Christ à évangéliser tous les peuples.
   

jeudi 29 octobre 2009

Vie paroissiale : le WE du 24-25 octobre

    
Le dernier WE du 24-25 octobre était marqué par la retraite des jeunes de la paroisse se préparant à la confirmation.

60 jeunes de 14-15 ans étaient réunis pendant trois jours dans une chacara à 20 kms de Samambaia, ma paroisse d'insertion. La retraite était animée par 20 catéchistes, la plupart âgés entre 20 et 25 ans. L'intendance était assurée par 5 personnes de la paroisse qui ont assuré la bonne préparation des repas.

Près d'un an de préparation pour les animateurs qui commencent déjà à penser à l'année prochaine. Les groupes de confirmation se retrouvent toutes les semaines pendant deux heures avec leur animateur.

60 adolescents vivant pour la plupart une première expérience loin de leurs parents et de leurs écrans habituels. Les portables avaient été ramassés pour contribuer à une ambiance plus fraternelle.

Au programme : conférences, films, témoignages, musique, temps de prière, adoration, mini discothèque sur de la musique techno chrétienne le samedi soir, célébration de la Parole le samedi et messe le dimanche,.


Le plus marquant a été les retrouvailles avec les parents. Ceux-ci avaient été préparés par un topo de l'une des sœurs leur présentant l'esprit de la retraite et les joies et difficultés rencontrées. Puis les jeunes sont rentrés un par un dans la grande salle pour se jeter dans les bras et les larmes de leurs parents.

La célébration de la confirmation est prévue ce dimanche 1er Novembre sur la paroisse. Durant la semaine, les jeunes vont se confesser auprès du curé et faire signer un certificat de confession.
 

mercredi 28 octobre 2009

Dîner à la nonciature

   
Mercredi dernier, déjeuner chez un prêtre, vicaire épiscopal de l'archidiocèse et curé de paroisse dans le centre ville de Brasilia, avec 4 autres diacres et un prêtre de l'Opus Dei. Après le déjeuner, ce dernier, professeur au séminaire, nous a fait un petit exposé sur la pratique du sacrement de la Réconciliation. Nous devrions encore nous rencontrer deux fois en Novembre, pour deux autres modules sur le même thème.

En fin d'après-midi je rentre au séminaire et au moment de gagner le réfectoire, l'un des Pères me croise et me demande si je suis prêt pour le dîner à la nonciature. En effet, je faisais partie des diacres retenus pour représenter le séminaire à un dîner à la nonciature, pour fêter le récent accord entre le Saint Siège et le la République du Brésil.



Me voilà donc à la nonciature, au milieu de deux cardinaux, 40 évêques brésiliens (les membres de la commission permanente de la conférence épiscopale), pas mal de prêtres, et beaucoup de ministres et sénateurs, dont l'ancien président de la République et actuel président du Sénat National José Sarney.

Discours du Président de la Conférence des évêques de Brésil, Dom Geraldo Lyrio Rocha, archevêque métropolitain de Mariana, réponse du Nonce et interlude musical avec une chanteuse lyrique, accompagnée au piano par le Nonce lui-même.

Toast puis dîner sous une tente dans les jardins de la Nonciature.

Au moment de partir, photos avec le Nonce et l'archevêque de Brasilia.

Puis je vais saluer le cardinal-archevêque de São Paulo, Dom Odilo Pedro Scherer. Il me demande mes impressions sur le Brésil et je luis dis mon impression de faire partie d'une même famille. Il me répond « en effet, c'est la même maison ».
 

mardi 27 octobre 2009

Vie paroissiale : le WE du 17-18 octobre

   
Ce WE en paroisse a été marqué par une petite présentation informelle de mon expérience brésilienne lors de la réunion mensuelle de l'ensemble des catéchistes de la paroisse (200 personnes), puis par la visite d'un groupe de jeunes de la paroisse avec toujours un exposé sur la thématique de la mission.

Le Samedi soir, mon curé m'a emmené à un dîner du Mouvement Communion et Libération dont il fait partie. Comme il me l'a expliqué, c'est un mouvement italien qui vise la sanctification personnelle par les activités professionnelles ou associatives de la personne.

La rencontre permettait à l'ensemble du Mouvement situé à Brasilia (150 personnes dont la majorité de familles avec de jeunes enfants) d'accueillir un prêtre italien qui va rester un an à Brasilia pour aider au développement du Mouvement. Celui-ci, âgé de 65 ans, a déjà passé de nombreuses années au Brésil. C'est un enfant du Mouvement qu'il connaît depuis toujours. Il m'a beaucoup marqué lorsqu'il nous a fait part de son admiration pour notre Pape Benoît XVI, « un Pape qui connaît les problèmes, et qui n'a pas peur de les affronter ».



La nuit du samedi au dimanche a été marquée par…le passage à l'heure...d'été. Une nuit écourtée d'une heure. Il est vrai que les températures ne descendent que rarement en-dessous de 25 degrés dans la journée, et que nous avons un orage et une bonne pluie à la tombée de la nuit pratiquement tous les jours.

Le dimanche, rencontre durant toute la journée des futurs mariés. Une journée de conférences et de témoignages non-stop. Près de 40 couples participaient à la rencontre. Le tout était animé par 20 couples de la paroisse.

Le soir, j'ai présidé une célébration de la Parole dans l'une des chapelles de la Paroisse.
 

lundi 26 octobre 2009

Trois jours à Caldas Novas

 
J'ai profité de la retraite des prêtres pour partir trois jours avec 12 autres séminaristes dans une ville touristique située à 300 kms au sud de Brasilia : Caldas Novas. Cette ville de l'état de Goias est réputée pour ses sources d'eaux chaudes naturelles.

Sur la route, ce qui est impressionnant, ce sont les immensités de verdure, quasiment sans signe de vie, comme si l'homme n'avait pas encore pénétré ces territoires. Les quelques villages traversés sont distants les uns les autres de 30 à 40 kms.

Au programme donc : baignades dans les différents clubs de la ville et repos. Alternance heureuse entre eaux chaudes et eaux froides, avec des toboggans et des piscines à vagues, le tout entrecoupé de copieux repas.

Comme me le disait un prêtre français lors de ma première expérience brésilienne, « ça ne fait pas de mal de se faire du bien».

Le site est très prisé des brésiliens et des prêtres de Brasilia, surtout après la Semaine Sainte...

Le mercredi soir, nous avons participé à la messe dans l'église paroissiale de Caldas Novas. Je suis allé me présenter au curé avant la messe pour l'assister comme diacre, et là, content de voir un jeune diacre étranger, il me propose de faire l'homélie... cinq minutes avant le début de la célébration.

Puis, après la communion, il me demande de faire la bénédiction du Saint Sacrement et la bénédiction de l'eau et des objets de piété...

Comme me l'ont dit les autres séminaristes : « Examen brésilien réussi, ici tout est à la dernière minute ».

J'ai surtout été très marqué par l'ambiance chaleureuse et simple de notre petit groupe pendant trois jours. Prière, discussions, repas, films et jeux tous ensemble. Une belle expérience de vie communautaire.

A l'aller comme au retour, la famille d'un des séminaristes nous a accueillis pour le traditionnel goûter (équivalent d'un repas supplémentaire en France).

Quelle gratuité et simplicité dans le  service !
   

dimanche 25 octobre 2009

Retraite des Prêtres de l'archidiocèse de Brasilia au séminaire

    
Dès le lendemain de la solennité de Nossa Senhora de Aparecida, commençait la retraite des prêtres de l'archidiocèse de Brasilia au séminaire.

Pour l'occasion, chaque séminariste devait nettoyer sa chambre à fond et la confier durant le temps de la retraite à l'un des retraitants.


Cette retraite a duré trois jours. Elle était prêchée par un évêque français, Dom Dominique YOU, évêque du diocèse de Conceiçao de Araguai au Brésil.

Celui-ci est l'ancien curé de la paroisse des favelas de Salvador où j'avais séjourné durant ma première expérience brésilienne.

Sa retraite a beaucoup marqué les quelques 100 prêtres qui ont participé à la retraite.

Pour l'occasion, la semaine était une semaine de vacances pour l'ensemble des séminaristes de la communauté, même si 8 d'entre nous ont assuré le service de la maison durant toute la durée de la retraite.

Bel exemple de dévouement.
    

samedi 24 octobre 2009

12 octobre : Solennité de Nossa Senhora de Aparecida en paroisse et messe sur l'esplanade des ministères

 
En paroisse, la solennité de Nossa Senhora de Aparecida a été préparé par un triduum, avec messe, procession, chapelet pendant trois jours.

Le 12 octobre au matin, lors de la messe de 9h30, 48 enfants ont fait leur première communion. Lors de son homélie, mon curé a rappelé l'importance de la solennité célébrée, et refait une rapide histoire du sanctuaire, dont la basilique est la deuxième plus grande au monde, après Saint Pierre de Rome.

L'après-midi, direction l'esplanade des Ministères, le lieu principal de la ville, pour la messe solennelle, présidée par l'Archevêque de Brasília, Dom João Braz de Aviz, en présence du Nonce Apostolique au Brésil, Dom Lorenzo Baldisseri, du Cardinal José Freire Falcão, archevêque émérite de Brasília, et de l'évêque auxiliaire émérite de Brasília, ancien membre de la commission biblique internationale.

Plus de 200 séminaristes diocésains et religieux étaient présents, ainsi que plus de 50 diacres permanents et en vue du sacerdoce, et plus de 100 prêtres. Une foule de près de 60 000 personnes étaient réunies, selon le journal de Brasília du lendemain.

La procession commença à 17h, après un bon goûter préparé pour les clercs. La statue de la Nossa Senhora Aparecida était mise en évidence sur le devant de la superstructure montée pour l'occasion. Lors de l'homélie de l'archevêque, celui-ci s'interrompit pour laisser un hélicoptère survoler la foule pour un lâcher de pétales de fleurs. Ceci était une première, et surtout une répétition avant le Congrès Eucharistique de Mai prochain, où trois hélicoptères survoleront la foule.

A l'issue de la Messe, mot de remerciement du Nonce apostolique, qui rendit grâce à Dieu pour le récent accord de reconnaissance entre le Saint-Siège et la République Fédérale du Brésil, et remercia les autorités politiques présentes.

Puis toute la foule fit une grande procession sur l'esplanade des Ministères, précédée par les clercs et la statue de Nossa Senhora Aparecida. Celle-ci était installée sur un véhicule, où se trouvaient les évêques. Ce véhicule est une relique de l'archidiocèse, puisqu'il servit lors de la venue du Pape Jean-Paul II en 1981.

Lors de la procession, nous avons récité le chapelet, entrecoupé de chants, d'acclamations à Nossa Senhora et de trois bénédictions avec la statue de la Vierge : une pour les familles, une pour les malades, et une autre pour les responsables politiques.

A la fin de la procession, bénédiction solennelle avec la statue et feu d'artifices.

L'ensemble a bien duré quatre heures, mais chacun rentra chez lui heureux d'avoir vécu ce beau moment. Ce genre d'événements met bien en valeur l'âme du peuple brésilien, mélange d'une grande foi populaire et d'un joyeux folklore.
   

vendredi 23 octobre 2009

Lundi 12 octobre : solennité de Nossa Senhora de Aparecida

   
Le 12 octobre est célébrée la patronne du Brésil, Nossa Senhora de Aparecida.

Dans ce message, je voudrais vous expliquer le sens se cette fête, et son actualité.

Demain, je vous raconterai comment elle a été vécue dans la paroisse et au niveau du diocèse, avec une messe solennelle en plein air.


Durant la seconde quinzaine du mois d'octobre 1717, trois pécheurs Filipe Pedroso, Domingos Garcia et Joao Alves, en lançant leur filet dans les eaux du fleuve Paraiba, remontèrent une statue de Nossa Senhora de Conceiçao, dans un lieu dénommé Porto de Itaguassu.

Filipe Pedroso l'emmena dans sa maison et la conserva jusqu'en 1732, où il l'a remis à son fils Atanasio Pedroso. Celui-ci construisit un petit oratoire où il plaça la statue de la Sainte Vierge.

L'oratoire demeura de la sorte jusqu'en 1743. Tous les samedis, le voisinage s'y réunissait pour prier le chapelet. A cause de miracles, la dévotion à Nossa Senhora commença à s'étendre, sous la dénomination populaire de Nossa Senhora Aparecida.

Le 26 juillet 1745, la première chapelle fut inaugurée. Les années passant et le nombre de pèlerins augmentant, la construction d'un nouveau temple fut lancée en 1842.

Celui-ci fut inauguré ke 8 décembre 1888.

En 1893, l'évêque diocésain de São Paulo Dom Lino Deodato Rodrigues de Carvalho, l'éleva à la dignité de « Sanctuaire épiscopal de Nossa Senhora da Conceiçao Aparecida ».

Le 8 septembre 1904, par la volonté du Pape Saint Pie X, la statue miraculeuse fut solennellement couronnée, et le 29 avril 1908, le sanctuaire reçut le titre de Basilique Mineure.

Le Pape Pie XI déclara et proclama Nossa Senhora Aparecida patronne du Brésil le 16 juillet 1930, « pour promouvoir le bien spirituel des fidèles et augmenter davantage la dévotion à la Mère Immaculée de Dieu ».

Le 5 mars 1967, le Pape Paul VI offrit la « Rose d'Or » à la Basilique d'Aparecida.

En 1952, commença la construction de la nouvelle Basilique Nationale de Nossa Senhora Aparecida, solennellement dédicacée par le Pape Jean-Paul II le 4 juillet 1980.

Aujourd'hui, le sanctuaire d'Aparecida accueille chaque année près de 6 millions de pèlerins, ce qui en fait le troisième sanctuaire marial mondial derrière Lourdes et Guadalupe.
  

jeudi 22 octobre 2009

WE du 10 – 11 octobre en paroisse

         
Le samedi 10 octobre est à marquer d’une pierre blanche dans les annales de mon jeune ministère diaconal , puisque pour la première fois, je présidais un mariage.

Avant la célébration, j'ai poursuivi mes rencontres avec les jeunes de la paroisse, en visitant deux groupes et en intervenant sur la thématique de la mission en ce mois d’octobre, où toute l’Eglise prie pour les missions.

Le mariage que je présidais ; était celui de deux jeunes de la paroisse, dont les familles sont très impliquées dans les pastorales de la paroisse. L’accompagnement musical était des plus simples et le tout très priant. Petite particularité ici au Brésil : quand l’Eucharistie n’est pas célébrée, si les mariés se sont confessés avant la célébration, ils communient et eux seuls après l’échange des consentements. Enfin au Brésil, le nombre de témoins est réduit à deux. La célébration a duré une heure, et tout s’est bien passé.




Le dimanche, réunion mensuelle avec les coordinateurs des groupes de jeunes et le curé de la paroisse. Le soir, après la célébration de la Parole que je préside quasiment chaque semaine, je me suis rendu dans la paroisse voisine, Maria de Nazaré pour la bénédiction de l’église paroissiale après sa restauration. Celle-ci n’a duré que trois mois, et tout a été remis à neuf.

La messe était célébrée par l’archevêque de Brasilia, en présence d’une foule de plus de 2000 personnes. L’église était bondée, la messe filmée et photographiée par de nombreuses personnes. A la fin de la messe, bénédiction et couronnement solennel de la statue de la Vierge à l’enfant qui domine le choeur. Celle-ci est en bois et pèse plus de 100 kilos... Grande joie de l’assemblée...

Après la messe, grand repas paroissial avec de nombreux stands et un groupe de musiciens de Brasilia.

mercredi 21 octobre 2009

La journée des familles


 Le samedi 10 octobre au matin, était organisée la fête des familles. Chaque séminaristes pouvait inviter trois personnes. Cette journée est organisée tous les ans, et a pour but de créer un esprit de maison incluant les familles des uns et des autres.

Pour l’occasion, chacun a participé à l’organisation de l’événement la veille de l’événement : nettoyage des locaux, des « rues » du séminaire, coup de peinture blanche sur les trottoirs, installation des tables et décoration des locaux. J’ai découvert pour l’occasion, la mentalité brésilienne : tout à la dernière minute, mais comme tout le monde s’y met, ça va très vite.

Le vendredi soir, je suis sorti avec l'un des Pères de la Maison, et deux séminaristes. Direction Planaltina, une ville-satellite de Brasilia, située au nord de la ville. Le but était de participer à une messe d’envoi en WE de récollection du groupe charismatique de la paroisse. A la fin de celle-ci, j’ai fait un petit témoignage sur mon expérience au Brésil. Puis temps de prière de louange pendant que le Père confessait : pour lui, reprenant l’intuition de Saint Jean Bosco, eucharistie et confession sont les deux piliers de la croissance spirituelle des jeunes.


Samedi à 9 heures, arrivée des familles. Direction la salle de conférence du séminaire pour la conférence d’accueil du Père Supérieur, suivi d’une pièce de théâtre assez enlevée, montée par les séminaristes de 2ème année de théologie. Enfin la messe, célébrée dans la chapelles du séminaire, avec plus de 300 personnes, le tout suivi d’un bon repas.


mardi 20 octobre 2009

Un peu de silence ...



Quelques jours de repos, une panne de courant due à un orage, une panne internet au séminaire, le tout agrémenté d'une censure de mon blog par le seveur du séminaire, voilà qui explique ce silence d'une semaine sur mon blog. 

Il me faut donc reprendre le cours de mes aventures au point où je les avais laissées.
Dans les prochains jours, je vous parlerai donc :
  • de la fête des familles, organisée au séminaire le samedi 10 octobre,
  • du WE en paroisse des 10 et 11 octobre,
  • de la solennité de Nossa Senhora de Aparecida, patronne du Brésil,
  • des quelques jours de repos passés à Caldas Novas ; dans l'état de Goias,
  • de la retraite des prêtres de l'archidiocèse de Brasilia au séminaire,
  • et enfin du WE des 17 et 18 octobre en paroisse.



samedi 17 octobre 2009

Test * redémarrage de la publication

Ceci est juste un test afin d'affiner quelques réglages ...

Le retour à la normale se précise.

Bon Dimanche à tous

samedi 10 octobre 2009

Figure de sainteté au Brésil : Saint Zygmunt Felinski

Ce Dimanche 11 octobre à Rome, le Pape Benoît XVI va canoniser cinq nouveaux saints.

  • Parmi eux la Française Jeanne Jugan, fondatrice des petites sœurs des Pauvres (1792-1879), , 
  • le Père Damien de Molokai, superbe figure de prêtre et martyr de la lèpre (1840-1889), 
  • le dominicain espagnol Francisco Coll y Guitart (1812-1875) fondateur de la congrégation des sœurs Dominicaines de l'Annonciation de la bienheureuse Vierge Marie; 
  • le frère trappiste espagnol  Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), belle figure de sainteté pour la jeunesse, 
  • ainsi que Mgr Zygmunt Szczesny Felinski, évêque polonais et fondateur de la congrégation des sœurs franciscaines de la Sainte Famille de Marie, (1822-1895).
Or, dans la communauté du séminaire de Brasilia, nous avons la joie de compter trois sœurs brésiliennes de cette congrégation, qui compte plus de 1000 sœurs dans le monde entier. Leur mission est d’œuvrer dans les écoles, les services d’assistance sociale, les maisons de retraite, les paroisses et les séminaires.

Pour nous préparer à ce grand événement, l’une des sœurs nous lit un passage de sa vie au début de chacune des messes de la semaine.

Voici donc sa vie, telle qu’elle est présentée sur le site du Vatican :



Le Serviteur de Dieu Zygmunt Szczesny Felinski naquit le 1 novembre 1822 à Wojutyn (diocèse de Luck, province de Wolyn), un territoire à l'époque polonais, et aujourd'hui ukrainien, dans une famille noble et religieuse. Il fut le septième des onze enfants de Gerard et Ewa Wendorff. Il perdit son père à onze ans; et sa mère, cinq ans plus tard, fut déportée en Sibérie à cause de ses activités patriotiques.

Après le lycée, Zygmunt étudia les mathématiques à l'Université de Moscou et, à Paris, il suivit des cours à la Sorbonne et au Collège de France. Il prit la décision de devenir prêtre, et en 1851, il rentra dans son pays pour entrer au séminaire de Zytomierz. Il complèta sa formation auprès de l'Académie ecclésiastique de Saint-Pétersbourg.

Il fut ordonné prêtre le 8 septembre 1855 et il exerça son activité dans le domaine de la pastorale et de l'enseignement.

Le 6 janvier 1862, le bienheureux Pape Pie IX le nomma Archevêque métropolitain de Varsovie. Il fit son entrée dans le diocèse au mois de février de l'année suivante, mais il y trouva immédiatement une situation politico-religieuse difficile, ajoutée à une grande méfiance.

Malgré tout, il mit immédiatement en route une action décidée de renaissance spirituelle et morale de la nation, il améliora la préparation du clergé, la catéchèse du peuple, l'assistance aux pauvres et aux enfants, qu'il confia aux soins des Soeurs de la Famille de Marie, Congrégation qu'il avait lui même fondée à Saint-Pétersbourg dès 1857. Il se consacra avec courage à la défense de la liberté de l'Eglise vis-à-vis de l'Etat.

Après l'échec de l'insurrection de janvier 1863, à cause de sa fidélité à Rome et de ses contacts avec le Siège apostolique sans la médiation du gouvernement tsariste, il fut déporté en Russie, le 14 juin 1863, et condamné à l'exil à Iaroslavl sur la Volga. Il y demeura vingt ans, en continuant toutefois à assister spirituellement les catholiques et les exilés de Sibérie et, en se consacrant au réveil du catholicisme dans l'Empire russe, il parvint à construire un église. Libéré grâce à l'intervention du Saint-Siège en 1883, il ne lui fut pas permis de retourner à Varsovie.

Il fut nommé Archevêque titulaire de Tarse. Il passa les douze dernières années de sa vie en Galicie à Dzwiniaczka (diocèse de Lviv), en semi-exil sous la domination autrichienne. Là-bas aussi toutefois, il travailla inlassablement au bien spirituel des paysans polonais et ukrainiens. Il s'intéressa à leur instruction, en créant la première école du pays, il ouvrit une école maternelle, il construisit une église et le couvent pour les Soeurs de la Famille de Marie.

Il mourut à Cracovie le 17 septembre 1895 en odeur de sainteté. Sa dépouille mortelle repose dans l'église-cathédrale de Varsovie depuis le mois d'avril 1921. Il fut proclamé Vénérable par Jean-Paul II le 14 avril 2001.

jeudi 8 octobre 2009

A semana nacional da vida


Aujourd’hui, est fêtée au Brésil la Journée de la Conception, qui marque la fin de la semaine nationale pour la Vie, organisée du 1er au 7 octobre.
Le thème de cette semaine est "Amour et Vie", et la devise "Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).

L’objectif de cette semaine est de célébrer la vie de la personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. Il s’agit également de créer un espace pour annoncer, débattre et éclairer les personnes sur la dignité et la valeur de la vie.








Pour comprendre les enjeux de cette semaine, vous pouvez consulter mon précédent article sur les chiffres officiels de la démographie au Brésil.

Cette semaine a été instaurée en 2005 par la Conférence Nationale des Evêques du Brésil. Elle est coordonnée par la Commission épiscopale pour la Vie et la Famille et par la Commission Nationale de la Pastorale familiale.

Durant cette semaine, les diocèses ont été incités à développer des activités en faveur de la vie :
  • prier dans chaque communauté chrétienne pour la vie, en groupes ou en famille,
  • instituer dans chaque communauté une journée par mois pour organiser une journée de prière pour la vie, 
  • promouvoir les rencontres entre couples, parents et enfants, et entre fiancés, 
  • visiter les asiles, les orphelinats et les maternités.
La journée de la Conception a quant à lui pour objectif de rappeler l’importance de l’être humain déjà conçu, qui croît dans le ventre maternel, et qui par conséquent, n’est encore parvenu à la lumière.
« C’est pour cela que cet être humain a le droit d’être respecté, dans son intégrité et dans sa dignité comme n’importe quel autre personne déjà née », souligne les commissions responsables de l’événement.

Parmi les événements organisés dans les diocèses, l’archidiocèse de Belo Horizonte organisera les 15 et 16 octobre prochain un symposium sur « les conflits à l’origine de la vie », et l’archidiocèse de Juiz de Fora toute une semaine d’événements divers pour promouvoir la vie.

Enfin, le Pape Benoît XVI a nommé le 30 Septembre dernier le cardinal-archevêque de São Paulo, dom Odilo Scherer, membre du Conseil Pontifical pour la famille.

mercredi 7 octobre 2009

Retour sur un WE en paroisse


Samedi dernier, j’ai rencontré l’un des groupes de jeunes de la paroisse. Je leur ai parlé de la mission en ce mois d’octobre qui lui est dévolu. L’un d’entre eux a complété mon propos par sa propre expérience d’évangélisation de rue, en faisant du porte à porte, lors d’une mission à Brasilia et d’une autre dans une petite ville de l’état de Goias (état voisin de Brasilia, touché par une crise des vocations importante).

Dimanche matin, messe de huit heures dans l'église matrice présidée par mon curé.

Puis j'ai présidé une célébration de la Parole dans l’une des chapelles de la paroisse, avec une assemblée nombreuse de près de 200 personnes. Selon mon curé, il y aurait presque la possibilité d’instaurer une célébration supplémentaire pour cette chapelle.

Enfin, à 11 heures, j’ai présidé le baptême de 11 enfants dans l’église principale de la paroisse. Comme je l’ai déjà expliqué dans un autre message, le célébrant est aidé par la pastorale du baptême (voir la photo ci-dessous), qui accueille les familles, explique chacun des rites du baptême, organise les déplacements au cours de la célébration. C’était ma deuxième célébration de baptême, soit en tout 24 nouveaux membres de l’Eglise. Comme quoi, quand Jésus nous dit que la moisson est abondante…



Au même moment, en France, en l'église du Saint-Esprit à Viry-Chatillon, mon ami et collègue Dunstan de Lassence était ordonné diacre en vue du sacerdoce, pour le diocèse d'Evry-Corbeil-Essonne... Les ouvriers ne sont pas nombreux, ajoute Jésus, mais ils existent.

Enfin, déjeuner dans les salles paroissiales à l’occasion du triduum annuel du ECC (Encontro dos casais com Cristo). C’est un mouvement national qui travaille dans les paroisses, pour une évangélisation explicite des couples mariés. La rencontre était organisée sur trois jours, du vendredi au dimanche. 27 couples ont participé à cette formation.
Mais pour le accueillir, ce sont 60 couples, tous membres de la paroisse, qui ont tout organisé : décoration des salles, repas, goûter, temps de prière, adoration, intercession, garderies pour les enfants, témoignages… Pendant les conférences, les couples organisateurs se sont relayés devant le Saint Sacrement, en priant le chapelet, pour confier chacun des couples participant au Seigneur. Les deux prêtres de la paroisse son également intervenus pour des conférences plus théologiques et spirituelles.

mardi 6 octobre 2009

Mois d’octobre : le mois de la Mission


Dans l’Eglise, le mois d’octobre est le mois de la Mission. En effet, il commence par la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, patronne des Missions.

Le 1er octobre dernier, le supérieur du séminaire a constitué un « commando » du séminaire pour participer à la Messe de 18h30 au Carmel de Brasilia. Ce « commando » était constitué de trois séminaristes, servants la messe, et de deux diacres, dont votre serviteur.

Le Carmel de Brasilia est situé à proximité du séminaire Redemptoris Mater de la communauté du Chemin Neuf. La communauté est composée de 18 sœurs, de tous âges. Les Carmels brésiliens vivent cette intuition de Sainte Thérèse de Jésus – la grande réformatrice du Carmel, également connue sous le nom de Sainte Thérèse d’Avila -, à savoir que la communauté ne doit pas être trop nombreuse, et compter entre 12 et 18 sœurs. Au-delà, il faut envisager la création d’une nouvelle communauté.
Les sœurs carmélites ont aussi pour vocation de prier pour les vocations sacerdotales.



L’assemblée était nombreuse et priante en cette solennité de l’ordre carme. A la fin de la messe, le prêtre présidant la célébration a béni les bouquets de roses avec de l’eau bénite, roses que les gens se sont empressés d’emmener chez eux à l’issue de la cérémonie.

Vous pouvez lire le beau message du pape Benoît XVI pour la journée mondiale des Missions, prévue le Dimanche 18 Octobre 2009; dimanche qui conclura la semaine missionnaire.

Enfin, en ce mois de la Mission, l'archidiocèse de São Paulo se prépare à envoyer cinq missionnaires en Hongrie. La messe d'envoi a été célébrée par le cardinal Odilo Sherer, archevêque de São Paulo, dans la cathédrale métropolitaine dimanche dernier 4 Octobre.


lundi 5 octobre 2009

Figure de sainteté au Brésil : Saint Benoît le Noir


Aujourd'hui au Brésil, nous faisons mémoire de Saint Benoît le Noir (ou le Maure, terme qui désigne au cours de l'Histoire des populations métissées peuplant la partie Ouest du Maghreb).
Normalement, l'Eglise universelle le fête le 4 Avril, jour de son dies natalis (entrée au ciel), mais ici, il est fêté le lendemain de la fête de Saint François d'Asisse.



Voici sa biographie :

Benoît le More est le fils aîné d’une famille descendant d’esclaves africains ramenés en Sicile.
Il naquit en 1526, aux environs de Messine, dans le bourg de San-Fradello, dit de Saint-Philadelphe. Il semble que son père, chrétien convaincu, marié à Diane Larcari, était esclave du sicilien Christophe Manasseri dont il portait le nom.

Benoît qui fut affranchi était, dès son jeune âge, remarqué pour sa piété et son esprit de pénitence qui lui valurent le surnom de Saint-More. En entendant les autres jeunes bouviers (gardien de bœufs) le traiter de nègre, Jérôme Lanza qui était un seigneur fait ermite à San-Frandello, le prit sous sa protection.

Lorsqu’il eut vingt-et-un ans, Jérôme Lanza l'engagea dans la vie érémitique, inaugurée sous le patronage de saint François d'Assise. Cette congrégation d'ermites, d'abord approuvée par Jules III (1550), fut dissoute par Pie IV (1562). Benoît qui était supérieur de la communauté, ordonna la séparation, et fut alors reçu comme frère convers par les franciscains de l’Observance du couvent de Sainte-Marie-de-Jésus, près de Palerme.
Après un séjour de trois ans au couvent de Sainte-Anne-de-Guiliana, il revint au couvent de Sainte-Marie-de-Jésus dont il fut cuisinier. Il fut nommé malgré lui gardien (supérieur) du couvent pour trois ans, en 1578. En 1581, il eut la charge des novices, puis le temps de sa charge terminé, il retourna à la cuisine, bien qu’il vécut dans le jeûne continuel. Il mourut à Palerme le 4 avril 1589.

Son corps fut d'abord enseveli dans le caveau des religieux où se produisirent de nombreux miracles ; il en fut retiré dès 1611 pour être exposé à la vénération publique ; en 1602, le sénat de Palerme le choisit comme patron de la cité.
Benoît XIV le béatifia en 1743, et Pie VII le canonisa le 24 mai 1807.

Son culte est très répandu en Italie, en Espagne, au Portugal, au Brésil et au Mexique.
Au Brésil, où il est rangé dans la famille des « saints noirs », il est notamment représenté dans l'église Nossa Senhora do Rosario, à Salvador de Bahia.

dimanche 4 octobre 2009

Célébration de la Parole



Comme promis, voilà une petite explication sur les célébrations de la Parole.
Par « célébration de la Parole », il faut entendre une célébration similaire aux ADAP en France.

Il faut savoir qu’ici au Brésil, la majorité des célébrations dominicales sont des célébrations de la Parole. Le manque de prêtres, mais surtout les territoires gigantesques à couvrir et la soif du peuple chrétien expliquent ces célébrations de la Parole, le plus souvent avec communion. Ces célébrations regroupent la plupart du temps seulement quelques familles d’un même village ou d’un même quartier.

Sur ma paroisse, il y a 14 messes chaque WE. L'objectif de mon curé est que chaque petite communauté (présente autour des chapelles) puisse communier aux deux tables: celle de la Parole et celle de l'Eucharistie. Il ne veut pas abandonner un seul des sept lieux de culte de la paroisse, en réduisant le nombre de messes. Il sait que la tentation serait grande pour le povo (peuple) d’aller voir du côté des évangéliques, très présents sur la paroisse.

Les horaires des messes sont fixes, chaque lieu de culte a ainsi "sa" messe toutes les semaines à la même heure. Mais, du fait de l'actualité paroissiale (triduum dans l'une des chapelles, retraite de l'une des pastorales de la paroisse, première communion...), il arrive régulièrement que l'une des messes prévues soie remplacée par une célébration de la Parole, avec distribution de la communion. C'est, pourrait-on dire, une "exception pastorale régulière" sur la paroisse.

samedi 3 octobre 2009

Les JO 2016 à Rio


Hier, à 13h50, heure locale, le Brésil tout entier a laissé éclater sa joie, en apprenant sa désignation comme ville organisatrice des JO de 2016. Un vote sans appel en finale : 66 voix pour Rio, 32 pour Madrid.

Il est vrai que la délégation brésilienne avait fière allure, emmenée par un duo très charismatique Lula-Pelé,
et avec de nombreux sportifs : Gustavo Kuerten (triple vainqueur de Roland Garros), le nageur César Cielo(double champion de monde de natation), et d'autres, mais aussi l'écrivain mondialement connu Paulo Coelho. Le président de la délégation brésilienne est Carlos Nuzman, président du Comité olympique brésilien, et ancien volleyeur (sport très populaire au Brésil, après le football).






A Copenhague, la délégation a joué la carte de l'émotion.
Deux jours avant l'élection, l'ex-tennisman Kuerten déclarait : "Rio ne mérite pas les JO, ce sont les JO qui méritent Rio". Il est vrai que la ville est surnommée la "cidade maravilhosa". Lors de l'ultime présentation, toute la délégation était en pleurs.

A l'annonce des résultats, Pelé tombe en pleurs, et Lula est intarissable : "Tant de fois, Tokyo, Chicago et Madrid ont ri, et nous avons pleuré. Aujourd'hui, c'est à notre tour de rire". Ou encore : "Les autres villes ont présenté un projet, et nous, nous avons présenté un cœur et une âme".

Au même moment, entre 50 000 et 100 000 personnes étaient réunies sur la plage de Copacabana, et ont dansé pendant plusieurs heures. Une autre fête est prévue au même endroit ce dimanche.

Il y a de fortes chances que la fête soit belle en 2016. Mais il y a beaucoup de travail en perspective, comme le rappelait Lula. Pour rappel, j'avais pronostiqué la victoire de Rio avec huit jours d'avance.

vendredi 2 octobre 2009

Dramatique nouvelle : la mort de Brice Taton



J'ai appris ce matin par Virginie la mort de son frère Brice Taton. Elle me demandait de présider la cérémonie d'inhumation de son frère. Pressentant une mort dramatique, j'ai tapé son nom dans la barre de recherche Google, pour découvrir qu'il était ce supporter toulousain, sauvagement agressé à Belgrade.
Brice était un ami d'enfance, nous avons été copain de classe pendant 5 ans sur les bancs de l'école Saint Thomas d'Aquin à Toulouse. Nous avons joué aux billes ensemble, joué au ballon, joué aux policiers et aux voleurs, comme tous les enfants de notre âge. Il avait reçu le baptême à 7 ans et fait sa première communion l'année suivante dans la chapelle de l'école, et nous l'avions entouré en ces grands jours.
Je ne l'avais pas revu depuis près de quinze ans, mais je garde le souvenir d'un bon garçon, droit, discret et fidèle en amitié.

Je n'ai que ma prière à offrir pour lui et pour toute sa famille, certain qu'il est vivant en Dieu et que de là il veille sur nous. Je vous invite à prier pour lui, pour sa famille et pour tous ses proches. L'inhumation de Brice est prévue mardi prochain 6 Octobre à 14 heures à la cathédrale Saint Etienne de Toulouse

jeudi 1 octobre 2009

L'organisation des célébrations dominicales au Brésil


 
Ici, chaque fin de semaine, est tirée la feuille O povo de Deus (le Peuple de Dieu).

Celle-ci est réalisée au niveau du diocèse, et comprend l'ensemble des textes de la messe: toutes les paroles du prêtre (monition au début de la messe, introduction de la prière pénitentielle et de la prière universelle), les lectures, la prière universelle, la prière eucharistique (qui est donc fixée par le diocèse chaque semaine pour toutes les paroisses), et une allocution de l'évêque ou de l'un de ses collaborateurs. La feuille est distribuée gratuitement à l'ensemble du peuple chrétien (déjà à Salvador, j'avais pu voir une telle feuille).

C’est ensuite les équipes de liturgie ou les animateurs qui sont sollicités. Ici, les orgues sont rares, et l’accompagnement se fait la plupart du temps à la guitare : ici, tout le monde sait plus ou moins se débrouiller avec cet instrument.

Enfin derniers intervenants : les ministres de l’Eucharistie. Ce sont des personnes laïques qui aident le prêtre pour tout ce qui a trait à l’Eucharistie. Ils portent la communion aux malades, organisent avec le prêtre le planning mensuel des messes, donnent la communion à la messe, peuvent exposer le Saint Sacrement…

Feuille diocésaine, animateurs et ministres de l’Eucharistie, voilà les trois piliers de la préparation des célébrations dominicales.