vendredi 4 septembre 2009

Da pregação

Depuis mon ordination diaconale, j’apprends le métier de...diacre. Pour le moment, il m’a surtout été donné d’assister le prêtre à l’autel, de prêcher et de présider des célébrations de la Parole (j’y reviendrai).
Je découvre donc surtout les joies et les difficultés de l’homélie. J’ai prêché en juillet en français, et depuis un peu plus d’un mois, en portugais. La préparation est plus conséquente. J’écris un premier jet en français, que je traduis et fais relire. Il en va de la nourriture du peuple chrétien. Je me rends compte de ce bon nombre de prêtres ont pu me dire en France. Le peuple (l’expression « povo » est ici abondamment utilisée pour désigner le peuple) a soif d’explication de la Parole de Dieu. C’est sa nourriture. La tâche du prédicateur est donc de la lui expliquer, en étant fidèle à la Tradition et au Magistère, tout en tenant compte de la réalité pastorale. Vaste programme… Je ne me mets pas trop de pression.
Ma professeur de portugais, qui connaît bien le povo d'ici, me conseille d’être le plus simple possible dans mes explications, et le plus « pratique ». J’évite donc de m’aventurer dans de grandes aventures théoriques et me concentre sur les textes liturgiques que l’Eglise nous donne à méditer.
Pour le moment, mes homélies sont plutôt « françaises » quant à la longueur, soit entre 5 et 7 minutes, bien loin des canons locaux qui durent entre 20 et 40 minutes habituellement.

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Diacono Francisco Javier