Après quelques jours de recul après mon arrivée, il m'est facile de comparer mon expérience à celle vécue par les séminaristes étrangers venant travailler
en France, et plus particulièrement les séminaristes vietnamiens, qui forment le contingent le plus nombreux.
En effet, il est bon de rencontrer d'autres amis du Bon Dieu, habités par le même idéal d'évangélisation. Et en même temps, il est intéressant de noter que malgré tous mes efforts d'intégration et malgré tous les efforts de la communauté, je resterai français au Brésil, étant trop marqué par mon éducation, mon histoire et mon pays.
Il en va de même pour nos frères vietnamiens en études en France. Ils font de leur mieux pour s'intégrer, pour travailler la langue, mais ils resteront toujours pour nous étrangers, marqués par leur culture vietnamienne et leur histoire personnelle. Je perçois mieux leurs difficultés à comprendre notre culture si particulière et notre laïcisme à la française absolument unique au monde.
Mais il est beau, en même temps, de vivre une ouverture sur l'universalité de l'Eglise catholique, notre maison aux mille visages, à même de pénétrer des cultures si différentes et de pénétrer le cœur des hommes.
jeudi 20 août 2009
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Diacono Francisco Javier