Homélie du Dimanche 5 Juillet 2009
14ème Dimanche du Temps Ordinaire
Jubilé de Sœur Agnès - Mc 6, 1-6
Jubilé de Sœur Agnès - Mc 6, 1-6
Jésus, accompagné de ses disciples, revient au pays de ses pères. Il retourne dans sa patrie, le lieu où pendant près de trente ans, il a grandi, partagé la vie quotidienne des habitants de Nazareth, ce petit village de Galilée.
Les auditeurs de Jésus, ses anciens compagnons de jeux, ses voisins, ceux qui ont vécu avec lui de nombreuses années, sont frappés d’étonnement par son enseignement à la synagogue.
Ils sont même choqués à cause de lui : la vie quotidienne, le compagnonnage journalier avec Jésus, ont obscurci leur vision, ils ont perdu cette capacité à se laisser surprendre, interpeller par la nouveauté. Ils ne voient pas le caractère nouveau et extraordinaire de l’enseignement que Jésus leur délivre. Ils ne voient pas la nature divine qui est la sienne. Ils ne voient plus que sa nature humaine.
Cette attitude des compatriotes de Jésus peut se retrouver dans toute communauté qu’elle quelle soit : communauté religieuse, communauté paroissiale ou familiale, où la vie quotidienne peut vite obscurcir et gommer le caractère unique et exceptionnel de chacun des membres qui la composent. Nous voyons vite les défauts, les « poutres » de nos voisins, de nos parents, de nos enfants, de nos frères et sœurs de communauté, et nous ne voyons plus, nous ne savons plus voir leurs qualités et leurs charismes propres.
Jésus, le Verbe fait chair, Dieu fait homme, vient nous révéler le caractère absolument exceptionnel et divin de chaque homme. Il nous invite à purifier notre regard.
Comment parvenir à cette purification du regard ?
Comment reconnaître le caractère divin de chaque homme ?
« En levant les yeux vers Dieu, en levant les yeux au ciel », comme le chante la psalmiste.
En accueillant, par la prière et par une attitude d’humilité, les grâces dont Dieu ne cesse de nous combler. Alors notre regard s’affine et se purifie, et petit à petit, nous voyons le monde avec les yeux de Dieu. Cette purification du regard ne va pas sans difficultés, ni combats intérieurs. Elle demande la vertu de la persévérance.
Dieu nous comble de son amour et il ne cesse de nous combler de son amour. Mais cet amour inestimable, nous pouvons le perdre par notre faute. C’est pourquoi, chaque jour, il nous faut demander à Dieu cette grâce de la fidélité aux engagements que nous avons pris et qui nous engagent : baptême, mariage, sacrement de l’ordre, engagement dans la vie religieuse.
Cette fidélité, nous la fêtons aujourd’hui autour de Sœur Agnès, qui célèbre ses 50 ans de profession solennelle dans la communauté des sœurs de la Providence, fondée par le bienheureux Nicolas Barré. 50 ans de don de vous-même à Dieu et aux autres, 50 ans de fidélité aux engagements pris le jour de votre profession solennelle. 50 ans où votre foi a pu être mise à l’épreuve face à l’indifférence de ceux que vous avez servi dans votre apostolat. 50 ans où vous avez acquis cette certitude que ce qui est semé est semé, et sera récolté d’une manière connue de Dieu seul, par des moyens que Lui seul connaît.
Votre jubilé nous rappelle que chacun, dans toutes les dimensions de sa vie quotidienne, chacun selon sa vocation propre se doit de construire le Royaume de Dieu dès ici-bas. Le plus petit de nos actes ordinaires, réalisé avec un grand amour de Dieu et de nos frères, avec un regard pur et droiture d’intention, prend une dimension extraordinaire pour construire ce Royaume dont chacun, à sa manière, est un ouvrier.
La semaine dernière, lors de la messe d’ordination, Jean-Claude, Jean et moi, nous nous sommes prosternés, allongés dans le chœur de la cathédrale. Et pendant ce temps, l’assemblée présente, représentant l’Eglise terrestre, a demandé la prière et l’intercession de tous les saints du ciel, connus ou inconnus, pour que Dieu bénisse, sanctifie et consacre ceux qu’Il a appelés. Parmi ces saints, certains étaient papes, évêques, prêtres ou religieux, d’autres apôtres, martyrs, théologiens, d’autres encore grands-parents, parents, adolescents ou enfants. Les saints nous montrent comment vivre notre ordinaire de manière extraordinaire, comment voir le monde avec les yeux de Dieu, chacun selon son charisme et sa vocation propre. Les saints du ciel nous attendent, ils nous donnent rendez-vous pour l’éternelle rencontre avec Dieu, rencontre qui commence dès ici-bas, aujourd’hui, dans tous les actes de notre vie quotidienne.
Les auditeurs de Jésus, ses anciens compagnons de jeux, ses voisins, ceux qui ont vécu avec lui de nombreuses années, sont frappés d’étonnement par son enseignement à la synagogue.
Ils sont même choqués à cause de lui : la vie quotidienne, le compagnonnage journalier avec Jésus, ont obscurci leur vision, ils ont perdu cette capacité à se laisser surprendre, interpeller par la nouveauté. Ils ne voient pas le caractère nouveau et extraordinaire de l’enseignement que Jésus leur délivre. Ils ne voient pas la nature divine qui est la sienne. Ils ne voient plus que sa nature humaine.
Cette attitude des compatriotes de Jésus peut se retrouver dans toute communauté qu’elle quelle soit : communauté religieuse, communauté paroissiale ou familiale, où la vie quotidienne peut vite obscurcir et gommer le caractère unique et exceptionnel de chacun des membres qui la composent. Nous voyons vite les défauts, les « poutres » de nos voisins, de nos parents, de nos enfants, de nos frères et sœurs de communauté, et nous ne voyons plus, nous ne savons plus voir leurs qualités et leurs charismes propres.
Jésus, le Verbe fait chair, Dieu fait homme, vient nous révéler le caractère absolument exceptionnel et divin de chaque homme. Il nous invite à purifier notre regard.
Comment parvenir à cette purification du regard ?
Comment reconnaître le caractère divin de chaque homme ?
« En levant les yeux vers Dieu, en levant les yeux au ciel », comme le chante la psalmiste.
En accueillant, par la prière et par une attitude d’humilité, les grâces dont Dieu ne cesse de nous combler. Alors notre regard s’affine et se purifie, et petit à petit, nous voyons le monde avec les yeux de Dieu. Cette purification du regard ne va pas sans difficultés, ni combats intérieurs. Elle demande la vertu de la persévérance.
Dieu nous comble de son amour et il ne cesse de nous combler de son amour. Mais cet amour inestimable, nous pouvons le perdre par notre faute. C’est pourquoi, chaque jour, il nous faut demander à Dieu cette grâce de la fidélité aux engagements que nous avons pris et qui nous engagent : baptême, mariage, sacrement de l’ordre, engagement dans la vie religieuse.
Cette fidélité, nous la fêtons aujourd’hui autour de Sœur Agnès, qui célèbre ses 50 ans de profession solennelle dans la communauté des sœurs de la Providence, fondée par le bienheureux Nicolas Barré. 50 ans de don de vous-même à Dieu et aux autres, 50 ans de fidélité aux engagements pris le jour de votre profession solennelle. 50 ans où votre foi a pu être mise à l’épreuve face à l’indifférence de ceux que vous avez servi dans votre apostolat. 50 ans où vous avez acquis cette certitude que ce qui est semé est semé, et sera récolté d’une manière connue de Dieu seul, par des moyens que Lui seul connaît.
Votre jubilé nous rappelle que chacun, dans toutes les dimensions de sa vie quotidienne, chacun selon sa vocation propre se doit de construire le Royaume de Dieu dès ici-bas. Le plus petit de nos actes ordinaires, réalisé avec un grand amour de Dieu et de nos frères, avec un regard pur et droiture d’intention, prend une dimension extraordinaire pour construire ce Royaume dont chacun, à sa manière, est un ouvrier.
La semaine dernière, lors de la messe d’ordination, Jean-Claude, Jean et moi, nous nous sommes prosternés, allongés dans le chœur de la cathédrale. Et pendant ce temps, l’assemblée présente, représentant l’Eglise terrestre, a demandé la prière et l’intercession de tous les saints du ciel, connus ou inconnus, pour que Dieu bénisse, sanctifie et consacre ceux qu’Il a appelés. Parmi ces saints, certains étaient papes, évêques, prêtres ou religieux, d’autres apôtres, martyrs, théologiens, d’autres encore grands-parents, parents, adolescents ou enfants. Les saints nous montrent comment vivre notre ordinaire de manière extraordinaire, comment voir le monde avec les yeux de Dieu, chacun selon son charisme et sa vocation propre. Les saints du ciel nous attendent, ils nous donnent rendez-vous pour l’éternelle rencontre avec Dieu, rencontre qui commence dès ici-bas, aujourd’hui, dans tous les actes de notre vie quotidienne.
Amen.
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Diacono Francisco Javier