Aujourd'hui au Brésil, nous faisons mémoire de Saint Benoît le Noir (ou le Maure, terme qui désigne au cours de l'Histoire des populations métissées peuplant la partie Ouest du Maghreb).
Normalement, l'Eglise universelle le fête le 4 Avril, jour de son dies natalis (entrée au ciel), mais ici, il est fêté le lendemain de la fête de Saint François d'Asisse.
Voici sa biographie :
Benoît le More est le fils aîné d’une famille descendant d’esclaves africains ramenés en Sicile.
Il naquit en 1526, aux environs de Messine, dans le bourg de San-Fradello, dit de Saint-Philadelphe. Il semble que son père, chrétien convaincu, marié à Diane Larcari, était esclave du sicilien Christophe Manasseri dont il portait le nom.
Benoît qui fut affranchi était, dès son jeune âge, remarqué pour sa piété et son esprit de pénitence qui lui valurent le surnom de Saint-More. En entendant les autres jeunes bouviers (gardien de bœufs) le traiter de nègre, Jérôme Lanza qui était un seigneur fait ermite à San-Frandello, le prit sous sa protection.
Lorsqu’il eut vingt-et-un ans, Jérôme Lanza l'engagea dans la vie érémitique, inaugurée sous le patronage de saint François d'Assise. Cette congrégation d'ermites, d'abord approuvée par Jules III (1550), fut dissoute par Pie IV (1562). Benoît qui était supérieur de la communauté, ordonna la séparation, et fut alors reçu comme frère convers par les franciscains de l’Observance du couvent de Sainte-Marie-de-Jésus, près de Palerme.
Après un séjour de trois ans au couvent de Sainte-Anne-de-Guiliana, il revint au couvent de Sainte-Marie-de-Jésus dont il fut cuisinier. Il fut nommé malgré lui gardien (supérieur) du couvent pour trois ans, en 1578. En 1581, il eut la charge des novices, puis le temps de sa charge terminé, il retourna à la cuisine, bien qu’il vécut dans le jeûne continuel. Il mourut à Palerme le 4 avril 1589.
Son corps fut d'abord enseveli dans le caveau des religieux où se produisirent de nombreux miracles ; il en fut retiré dès 1611 pour être exposé à la vénération publique ; en 1602, le sénat de Palerme le choisit comme patron de la cité.
Benoît XIV le béatifia en 1743, et Pie VII le canonisa le 24 mai 1807.
Son culte est très répandu en Italie, en Espagne, au Portugal, au Brésil et au Mexique.
Au Brésil, où il est rangé dans la famille des « saints noirs », il est notamment représenté dans l'église Nossa Senhora do Rosario, à Salvador de Bahia.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'aimerais en savoir plus sur St Benoit le noir au brésil. Il semble être à l'origine de beaucoup de chose dans les origines de la Capoeira. Beaucoup de chants et des noms de phrasé
musicale porte son nom.
Cordialement
Alexandre
bonjour je voudrais savoir ou puis je trouvele livre biographique sur saint benoit de palerme ainsi que les prieres mreci
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